Emmanuel Macron a dévoilé la liste de plus de 200 nouvelles brigades de gendarmerie ce lundi 2 octobre. En Bourgogne, 11 seront crées d'ici 2027. Découvrez dans cet article la liste détaillée.
C'était une promesse de campagne de 2022. En déplacement dans le Lot-et-Garonne ce lundi 2 octobre, Emmanuel Macron a dévoilé la liste des sites d'implantation de plus de 238 nouvelles brigades de gendarmerie, qui verront le jour d'ici 2027. En Bourgogne, 11 communes sont concernées :
- Arc-sur-Tille (Côte-d'Or) : mobile
- Autun (Saône-et-Loire) : mobile
- Bléneau (Yonne) : mobile
- Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) : mobile
- Flogny-la-Chapelle (Yonne) : mobile
- Lux (Saône-et-Loire) : fixe
- Pierreclos (Saône-et-Loire) : fixe
- Saint-Éloi (Nièvre) : fixe
- Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) : mobile
- Sergines (Yonne) : mobile
- Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) : fixe
Des villes qui se réjouissent de l'arrivée des brigades
Contacté par France 3 Bourgogne, le maire d'Autun Vincent Chauvet se réjouit de la création d'une nouvelle brigade dans sa ville. "Cela permettra d'accroître la présence des forces de sécurité sur le territoire et d'intervenir au plus près de la population, notamment sur les violences intrafamiliales et l'atteinte au droit de l'environnement."
Pour le moment, la mairie ne connaît pas le nombre précis d'effectifs. "Ce seront autant de nouvelles familles qui viendront s'implanter dans la commune, ce qui est une bonne nouvelle pour le territoire."
Pour Jérôme Malus, maire de Saint-Éloi (Nièvre), la ville a été retenue pour son attractivité et sa localisation sur un axe stratégique. "La sécurité est un pilier fondamental du développement de notre commune. C'est un élément qui touche chaque citoyen, chaque famille et qui impacte directement notre qualité de vie."
"Il nous semble important de créer un environnement dans lequel chacun se sente en sécurité et au sein duquel notre commune puisse prospérer sereinement", poursuit-il.
Une brigade équestre à Arc-sur-Tille
La communauté de communes de Norge et Tille a annoncé qu'une nouvelle brigade équestre de six gendarmes s'installerait sur la base de loisirs à Arc-sur-Tille. Des locaux de 100 m² de bâtiments communautaires seront mis à leur disposition.
"Depuis plus de 10 ans, notre intercommunalité travaille avec la gendarmerie nationale, en cofinançant un poste à cheval qui participe à la sécurité sur notre base de loisirs accueillant chaque jour des milliers de visiteurs en été."
Objectif : répondre à un besoin de proximité
Ces créations de brigades visent à répondre à "l'attente très forte d'une proximité de la police et la gendarmerie", tout en en renforçant "le maillage territorial" de l'État, a précisé l'Élysée à l'AFP. Pour rappel, plus de 500 brigades avaient été supprimées partout en France entre 2007 et 2016.
Les sites d'implantation ont été choisis selon plusieurs critères "économiques, démographiques et opérationnels". En clair, les territoires où la délinquance, les cambriolages ou encore les violences intrafamiliales sont plus nombreux ont été privilégiés.
Entre une et quatre brigades par département
Chaque département bénéficiera de la création d'au moins une nouvelle brigade - certains jusqu'à quatre. Au total, ce sont 2 144 postes de gendarmes qui seront créés pour ces détachements, sur les 8 500 créations d'effectifs de forces de l'ordre annoncés par le gouvernement d'ici 2027.
Certaines de ces brigades, fixes, seront dotées d'une dizaine de militaires. La plupart d'entre elles sera toutefois mobile, avec environ six gendarmes chacune. Ces dernières se déplaceront en camion dans les territoires les plus "enclavés" des départements où elles seront déployées. Les premières doivent voir le jour en novembre 2023.