Les gelées noires qui ont frappé la Bourgogne au printemps ont laissé des traces sur la vigne et les cerises. Le cassis lui aussi a souffert. Alors que la récolte 2016 commence dans la région, elle s'annonce déjà en baisse. Cela peut aller jusqu'à moins 75% en Côte-d'Or.
A la fin du mois d’avril 2016, le gel avait endommagé les parcelles de cassis. Aujourd’hui, alors que la récolte débute plus tardivement que d’habitude, les agriculteurs font un constat amer.Le degré de maturité des fruits est très hétérogène. De plus, "on a des grappes qui ne sont pas entières, voire des grappes qui n’ont pas de fruits", explique Ludovic Bonnardot, producteur de cassis à Bonnencontre en Côte-d'Or. Ce dernier possède 50 hectares de la variété "Noir de Bourgogne", celle qui entre obligatoirement dans la composition de la crème de cassis de Bourgogne pour bénéficier de l'appellation.
Cette année, Ludovic Bonnardot ne va pas récolter certaines parcelles, car elles n’ont quasiment pas de fruits. Cela ne vaut pas la dépense engagée en carburants et en main d’œuvre. Le rendement, qui tourne autour de 2 tonnes à l’hectare en temps normal, est tombé à 500 kilos.
La seule consolation, c’est que la qualité est au rendez-vous avec un très bon taux de sucre.
La Bourgogne compte une centaine de producteurs de cassis qui cultivent au total quelque 700 hectares. Cela représente environ 20% de la production nationale.
Le reportage de Sylvain Bouillot, Christophe Gaillard et Patrick Jouanin
Les gelées noires qui ont frappé la Bourgogne au printemps ont laissé des traces sur la vigne et les cerises. Le cassis lui aussi a souffert. Alors que la récolte 2016 commence dans la région, elle s'annonce déjà en baisse. Cela peut aller jusqu'à moins 75%.
Intervenant : Ludovic Bonnardot, producteur de cassis en Côte-d'Or
Intervenant : Ludovic Bonnardot, producteur de cassis à Bonnencontre en Côte-d'Or