Comment est-elle protégée, peut-elle être éteinte... Toutes les questions sur le relais de la Flamme Paralympique

Ce lundi 26 août, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) accueille un des douze relais de la Flamme Paralympique. Pendant quelques heures, les relayeurs vont s'enchaîner pour arriver au niveau d'une immense dalle olympique. Alors, on répond à toutes vos questions !

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Paris 2024, ce n'est pas fini ! Lundi 26 août, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) accueille une des douze étapes du relais de la flamme paralympique. Pendant deux heures, les relais vont s'enchaîner dans les rues de la commune et entraîner de fortes restrictions de circulation. La vasque olympique doit être allumée entre 19h00 et 19h15.

Mais, êtes-vous déjà demandé comment la Flamme est protégée, ou ce qu'il se passe si elle s'éteint ? On répond à toutes ces questions !

Comment a été construite la flamme paralympique ?

Dès le départ, le comité d'organisation de Paris 2024 a voulu solliciter des partenaires français pour la création de la flamme paralympique. Mathieu Lehanneur a réalisé son design, et ArcelorMittal s'est chargé de sa fabrication dans trois de ses sites. Pour ce faire, l'entreprise a récupéré et découpé de l'acier recyclé, avant d'assembler toutes les parties.

Au final, les torches mesurent 70 centimètres de haut et pèsent 1.5 kilos. D'après le CIO, elles carbureront au biopropane, un dérivé biologique du propane. Ce dernier est utilisé depuis les Jeux de Sidney, mais Paris a voulu rendre les différents relais plus verts.

2 000 torches opérationnelles ont été créées pour l'occasion : 1 500 pour les Jeux olympiques et 500 pour les paralympiques. D'après Delphine Moulin, directrice des célébrations de Paris 2024, interviewé par nos comparses de La Provence : "le nombre de torches a été divisé par six par rapport aux éditions précédentes."

Comment s'organise le relais ?

Quelques semaines séparent la fin des Jeux olympiques et le début du relais des Paralympiques. Les différents comités d'organisation ont donc dû s'adapter pour l'organiser et ils ont trouvé une parade : plusieurs événements en simultané. "Cela permet d’optimiser la couverture du territoire en un temps plus réduit," explique Paris 2024.

Cette année, la flamme a lancé son parcours dans la commune de Stoke Mandeville en Angleterre et Calais. Puis, Paris 2024 explique qu'elle s'est "démultipliée" en douze. Onze relais se sont lancés en simultané dans les quatre coins de la France, avant de converger en Ile-de-France, et de terminer leurs parcours à Paris.

Qui protège la flamme Paralympique ?

Les flammes olympiques et paralympiques sont protégées par "des gardiens." Ils doivent assurer leurs continuités de leurs allumages au départ de chaque relais jusqu'à leurs arrivées à Paris. Ils portent des lanternes de secours, qui servent seulement si la torche principale s'éteint.

Pour ce relais Paralympique, deux gardiens de la flamme seront présents sur les axes régionaux. D'après la préfecture de Côte-d'Or, ils seront épaulés par 238 gendarmes dont une unité de forces mobiles composée de 64 militaires, 13 autres de l’opération Sentinelle et des policiers municipaux.

Lorsque la flamme arrivera en région parisienne, deux autres gardiens rejoindront les deux déjà présents jusqu'à l'allumage de la flasque.

Peut-elle s'éteindre ?

Pour l'heure, les relais des flammes olympiques et paralympiques n'ont pas vécu cette catastrophe. Pour autant, le risque zéro n'existe pas : en 2004, elle n'avait pas survécu les vents puissants d'un stade antique d'Athènes, et en 2012, elle s'était éteinte plusieurs fois lors du relais.

Cette année, Mathieu Lehanneur a expliqué à France Info que tout est fait pour que cela n'arrive pas. "On a travaillé avec des systèmes catalytiques, les mêmes que ceux utilisés par les alpinistes qui doivent réchauffer un repas à 4 000 mètres." Elle a donc été soumise à une batterie de test, pour savoir si l'objet résiste aux conditions climatiques extrêmes.

► À lire aussi : "On va essayer d’être à la hauteur" : les porteurs de la flamme paralympique se confient avant leurs passages en Côte-d'Or

Grégory Murac, directeur délégué du relais de la flamme olympique et paralympique, précise également que le feu contenu dans la torche peut "résister à des vents de 100 km/h." Mais, pas de panique, si elle s'éteint, les gardiens ne seront pas loin pour pouvoir la rallumer.

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