Peu avant Noël, Marcel et Jacqueline Jacob sont rentrés dans leur village d'Aumontzey dans les Vosges. L'une des prochaines étapes dans l'enquête est un transport dans l'usine même ou ils travaillaient le jour du meurtre du petit Grégory. C'est une information exclusive France 3 Bourgogne.
Le couple Jacob est de retour à Aumontzey. Après six mois d'éloignement de leur domicile et de séparation, la grande tante et le grand oncle du petit Grégory se sont retrouvés. Ils ont repris leurs habitudes dans ce petit village vosgien.
Mais l'enquête se poursuit comme nous l'a confirmés Jean-Jacques Bosc, le procureur général près la cour d'appel de Dijon. Les Jacob restent mis en examen pour "séquestration suivie de la mort" dans la cadre de cette affaire. Au cœur des investigations des enquêteurs, l'alibi du couple. Étaient-ils au travail le jour du crime comme ils le répètent depuis les premiers jours ?
Un transport sur place
Marcel Jacob assure qu'il participait à une réunion syndicale. De son côté, Jacqueline Jacob affirme qu'elle travaillait sur une machine. Une de ses anciennes collègues, interviewée par notre équipe, confirme cette version des faits. Pour éclaircir ce point crucial, les enquêteurs projettent de les ramener dans leur ancienne usine pour confronter leurs dires à la configuration des lieux.
En marge de ce transport sur place, Les Jacob seront de nouveau interrogés par la juge Barbier. Cette fois, la magistrate les entendra sur les lettres du corbeau. Une expertise désigne Jacqueline Jacob comme étant l'un des auteurs de ces messages anonymes.
Le reportage d'E. Bezin et D. Iberrakène avec :
- Frédéric Berna, avocat de Jacqueline Jacob
- une ancienne collègue de Jacqueline Jacob
- Jean-Jacques Bosc, procureur général de Dijon