Affaire Grégory : Murielle Bolle saura le 25 avril si elle peut rentrer chez elle

Murielle Bolle est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement du petit  Grégory Villemin retrouvé mort dans une rivière il y a 33 ans. Assignée à résidence dans la Nièvre, elle demande à regagner son domicile dans les Vosges.

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C’est la deuxième fois que Murielle Bolle demande à pouvoir rentrer chez elle dans les Vosges.
Ce vendredi 13 avril 2018, ses avocats ont une nouvelle fois plaidé la mainlevée de son contrôle judiciaire qui l’oblige à résider dans la Nièvre depuis plusieurs mois.

Devant la chambre de l'instruction de Dijon, ils ont évoqué notamment "l'absence d'indices graves et concordants". Ils ont entrepris de "démontrer" que leur cliente "n'a rien à voir, ni de près, ni de loin" avec la mort du petit garçon de quatre ans retrouvé, pieds et poings liés, dans la rivière Vologne il y a plus de 33 ans.

En 1984, Murielle Bolle était alors âgée de 15 ans. Lors d'une garde à vue devant les gendarmes, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche d'avoir enlevé Grégory. Mais, elle s’était rétractée par la suite. Bernard Laroche avait été emprisonné, puis relâché avant d'être tué en 1985 d'un coup de fusil par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de l'enfant.

Pourquoi Murielle Bolle doit-elle résider dans la Nièvre ? 


La justice soupçonne Murielle Bolle, aujourd'hui âgée de 48 ans, d'avoir participé à l'enlèvement du garçonnet. Elle est mise en examen pour enlèvement suivi de mort. 
Pour les juges, sa rétractation s'explique par les violences familiales qu’elle aurait subies à l'époque, ce que conteste Murielle Bolle.

Murielle Bolle devra patienter jusqu’au mercredi 25 avril 2018 pour savoir si la demande a été entendue et si elle peut retrouver son domicile vosgien.
En attendant, elle a interdiction de prendre contact avec sa famille et doit pointer deux fois par semaine à la gendarmerie.
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