Cité internationale de la gastronomie : un comité de soutien pour Dijon

Une Cité internationale de la gastronomie verra le jour en 2016 dans l'Hexagone. Dijon fait partie des cinq villes candidates pour accueillir cette structure.

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Cette future Cité de la gastronomie sera la vitrine du repas à la française, qui est entré au patrimoine immatériel de l'humanité en 2010. Un comité a été lancé lundi 5 novembre 2012 pour soutenir la candidature de Dijon. Il réunit des dirigeants d'entreprise, des chefs étoilés, des chercheurs, des élus…

La municipalité a présenté officiellement son projet à l'occasion de la foire internationale gastronomique de Dijon. Le dossier avait déjà été dévoilé en partie sur le stand du Grand Dijon, lors du Sial (Salon international de l'alimentation) qui a eu lieu à Paris du 21 au 25 octobre dernier.

"Dijon possède des atouts de poids" pour héberger une cité de la gastronomie. Le premier d'entre eux est le site de l'ancien hôpital général. Cet emplacement "idéal" est situé aux portes du coeur historique et à quelques centaines de mètres de la gare de Dijon, qui est desservie par trois lignes de TGV. Le tramway s'arrête aussi devant le site. "La transformation des 24 000 m² de bâtiments historiques permettra d'abriter une halle de marché, un restaurant, un bar à vins, une salle de spectacles et de congrès, un hôtel, des espaces d'exposition, des ateliers d'art, des cuisines pour les chefs invités, des laboratoires et des bureaux pour les entreprises spécialisées dans l'alimentation, un centre de ressources…", explique-t-on à la mairie de Dijon.

"Cette Cité de la gastronomie sera ouverte à tous les publics", insiste la municipalité. Chefs, vignerons, touristes, congressistes, chefs d'entreprise, chercheurs… : chacun pourra y venir. "On trouvera, par exemple un espace de pique-nique urbain pour consommer sur place les produits achetés sous la halle de marché". Un "écoquartier gourmand" de 3,5 hectares - avec jardin potager et cuisine partagés - sera construit aux abords de la cité.

Cet espace consacré à la gastronomie "générerait de considérables retombées économiques et touristiques pour tout le bassin dijonnais". Il contribuerait au développement économique et à la transformation de Dijon, promet la ville. En attendant, le coût de la Cité internationale de la gastronomie est estimé à 55 millions d'euros. Il sera financé aux deux tiers par des acteurs privés et par des acteurs publics pour le reste. Il ne reste plus qu'à être retenu parmi tous les candidats en présence. Cinq villes ont déposé un dossier auprès de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) : Dijon, Beaune, Lyon, Tours et Chevilly-Larue, associée à Rungis.




Voyez le reportage d'Isabelle Rivierre et Jean-Louis Saintain avec :
Didier Martin, président de Bourgogne Tourisme

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