Parti en voyage au Maroc, un Dijonnais était porté disparu depuis le 15 juin. Les autorités marocaines ont mis en relation la disparition avec la découverte du corps mutilé d’un ressortissant étranger, retrouvé à Marrakech le 10 juin.Trois personnes sont en détention provisoire.
Il n’est jamais revenu de son voyage touristique au Maroc. Le 15 juin, le fils de Jacky M., un Dijonnais de 61 ans, a signalé à la police la disparition de son père, censé avoir atterri en France le jour-même. Quelques jours plus tard, les enquêteurs font un rapprochement entre l’évaporation du soixantenaire et une affaire sordide qui avait fait les titres de la presse marrakéchoise.Récit de Marine Candel (avec des Images de reconstitution, Kech24) :
Parti en voyage au Maroc, un Dijonnais était porté disparu depuis le 15 juin. Les autorités marocaines ont mis en relation la disparition avec la découverte du corps mutilé d’un ressortissant étranger, retrouvé à Marrakech le 10 juin.Trois personnes sont en détention provisoire.
Le 10 juin, des appels provenant de plusieurs quartiers de Marrakech avaient alerté la police locale sur la découverte de restes humains découverts dans des poubelles. La première se situait dans le quartier de Guéliz, l’autre dans celui de Bin Lekchali, non loin de là. Après plusieurs jours de quadrillage de la ville, la tête de la victime a été retrouvée dans un troisième endroit, enterrée dans un terrain vague près de l'hôpital militaire. Les enquêteurs ont rapidement affirmé que le corps appartenait à un ressortissant étranger.
Un lien confirmé par le parquet
Selon les autorités marocaines, le corps démembré appartiendrait au Dijonnais disparu, selon une comparaison physique et des tests papillaires. Les analyses ADN n'ont pas encore donné leur verdict. Le parquet de Dijon a confirmé l'information, et indique que trois personnes, proches de la victime, ont été interpellées au Maroc. Il s'agit d'une femme de 20 ans, son amant militaire et une troisième personne. Elles seraient actuellement en détention préventive à la prison de Loudaya.
Selon les premiers résultats de l'enquête, le meurtre aurait eu lieu dans un appartement du quartier de Guéliz, propriété d'un ami de la victime, lui aussi de nationalité française. Selon la presse locale, la plus jeune femme serait la principale suspecte, les autres ses complices. L'enquête reste confiée aux services de police et de justice du Maroc et ces derniers n'ont pas encore confirmé le motif du meurtre.