Côte-d'Or : les circuits-courts ont le vent en poupe pour faire ses courses

A l'heure où le "manger local" devient une préoccupation collective, la Côte-d'Or propose de plus en plus d'alternatives à la grande distribution. La ferme de Chevigny-Saint-Sauveur et le drive fermier de Dijon assurent au consommateur des produits frais.

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Olivier Père est le gérant d'une ferme à Chevigny-Saint-Sauveur, en Côte-d'Or. Pour être rentable, il devait servir cent clients par semaine. Aujourd'hui, il compte 450 clients et plus d'un millier en période estivaleUn succès fulgurant. 

"La première année, on a commencé avec 150 salades. Maintenant, on plante 1500 salades tous les quinze jours", décrit Olivier Père.
 


Même succès pour les poireaux. "On part de 5 000 poireaux la première année à pratiquement 30 000 l'année prochaine".

L'exploitant a commencé son projet de vente directe avec un hectare de terrain. Trois ans plus tard, il a multiplié par sept ses surfaces de maréchage. 


Le choix des produits frais

Parmi les raisons évoquées par les clients de la ferme, la qualité des produits revient plusieurs fois. "C'est la meilleure solution. On sait que c'est frais", déclare cette cliente de la ferme.   

"Ce sont des produits du terroir", décrit un autre client avant d'évoquer un autre aspect de la vente directe. "Ça fait bosser des agriculteurs qui ont du mal en ce moment". 

 

Alimentation de proximité 2.0


À Dijon, le drive fermier de Côte-d'Or a ouvert ses portes en juin 2016.

Aujourd'hui, le magasin réunit une quarantaine de producteurs, dont Sylvain Tscherter, pisciculteur, et Ludovic Maret, producteur de volailles. Chaque vendredi matin, ils livrent à leur clients les commandes passées sur leur site internet. Il compte plus de mille produits pour une soixantaine de clients chaque semaine.

"On n'a pas la prétention de pouvoir alimenter plus qu'on ne devrait. Sinon, on basculerait sur le volume, or actuellement, on privilégie la qualité à la quantité", explique Ludovic Maret, président du drive fermier.

Aujourd'hui, moins de 7% des achats alimentaires se font en circuit-court. Les chiffres sont néanmoins en hausse constante, les clients privilégiant de plus en plus la vente directe du producteur au consommateur.

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