La permanence du député P.S. Laurent Grandguillaume a été la cible de dégradations lors des manifestations contre la loi travail à Dijon. Vitre brisée, tags... Laurent Grandguillaume avait porté plainte. Deux casseurs présumés viennent d'être interpellés.
Une enquête avait été ouverte afin de retrouver les auteurs de ces actes de vandalisme. Les caméras de vidéo protection ont permis d'identifier deux des casseurs présumés. Ils ont été interpellés et entendus début septembre par les enquêteurs.
Âgés de 20 et 45 ans, ces deux Côte-d'Oriens auraient reconnus les faits. Ils seront jugés le 4 Novembre.
Le procureur de la République, Marie-Christine Tarrare, a précisé qu'ils seraient "jugés selon la procédure de convocation sur reconnaissance préalable de culpabilité pour le délit de dégradations commises en réunion".
Les faits sont passibles de 15 000 euros d'amende et d'une condamnation au paiement de dommages et intérêts en cas de constitution de partie civile.
2 personnes arrêtées suite au saccage de ma permanence, activistes de Nuit Debout. Ils auront rendez-vous avec la justice le 4 novembre.
— L Grandguillaume (@LGRANDGUILLAUME) 14 septembre 2016
L'affaire avait soulevé l'indignation jusqu'en plus haut lieu des instances de la République. Claude Bartolone, le président de l'Assemblée Nationale, avait "condamné fermement ces actes inaceptables".