Dijon : 75 policiers ont évacué 16 personnes d'un squat, "aucun besoin de rentrer à 36 CRS en défonçant les portes !"

Ce mardi 20 juin, les forces de l'ordre sont intervenues dans un bâtiment rue des Marmuzots, à Dijon, pour évacuer 16 personnes qui y vivaient illégalement.

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L'évacuation s'est déroulée ce matin au 21 A rue des Marmuzots à Dijon. Sur décision de justice, 16 personnes ont été évacuées "conformément aux décisions de justice. Parmi eux, un Français, huit étrangers en situation régulière pris en charge par la direction départementale déléguée de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS), ainsi que sept étrangers en situation irrégulière pour lesquels "un examen plus approfondi est en cours."

Une intervention maîtrisée

La préfecture de Côte-d'Or a annoncé avoir agi "pour des raisons de sécurtié et de salubrité. Les conditions se sont dégradées ces derniers mois. Nous allons proposer un hébergement aux huit étrangers en situation régulière. Les sept étrangers en situation irrégulière vont faire l'objet de vérifications approfondies."

75 policiers et gendarmes sont intervenus. Parmi eux, la Direction départementale de la sécurité publique de Côte-d'Or, un escadron mobile de Beaune, et la police aux frontières de Dijon. La police nous confirme que les événements se sont bien déroulés, sans aucun accroc. Ces personnes étaient dans cet immeuble depuis fin 2021. 

"On sait qu'ils ne seront pas relogés"

Membre d'un collectif associatif qui défend le droit des demandeurs d'asile et réfugiés politiques, Mélanie* a assisté à l'événement. "On est là pour s'assurer que ça se passe bien. On est très étonnés de la démesure du dispositif par rapport aux personnes à l'intérieur, sachant que les portes étaient grandes ouvertes et les gens étaient conciliants."

Il n'y avait aucun besoin de rentrer à 36 CRS en défonçant les portes !

Mélanie*

Mélanie espère un relogement pour ces personnes, même si elle n'y croit pas vraiment. "On sait que c'est en partie impossible puisqu'il n'y a pas de place. Les gens demandeurs d'asile ne sont jamais prioritaires dans ces cas-là."

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