Dans le sud de l’agglomération de Dijon, trois chaufferies permettent d’alimenter le chauffage d’immeubles, de locaux d’entreprises, de bâtiments publics. Celle des Valendons utilise notamment du bois.
Chaque année, 46 000 tonnes de bois sont utilisées à la chaufferie des Valendons, à Dijon. Créée en 2015, elle a été lancée pour en raccorder deux plus anciennes : celles de la Fontaine d’Ouche et Chenôve.
Rue de Valendons, plus de la moitié de l’énergie produite l’est à partir de bois. La chaufferie s’approvisionne de trois manières différentes : des plaquettes forestières (des branches moins nobles des forêts, ou qui n’ont plus de valeur commerciale), des restes de bois de scieries (qui n’est pas utilisé pour les productions des scieries) et des palettes.
D’abord, le bois arrive dans le bâtiment. Il y est ensuite brûlé, ce qui fait chauffer l’eau dans la chaufferie. Grâce à leur réseau, l’eau chauffée est utilisée pour le chauffage urbain : bâtiments publics, immeubles, locaux d’entreprise… Selon Grégory Radisson, délégué régional Grand Est de Coriance, qui gère la chaufferie, la facture est inférieure au prix du gaz : de 10 à 35%, en fonction des installations.
Le réseau de trois chaufferies a un projet d’extension à partir de 2019 pour quatre quartiers : la gare de Dijon, Talant, Monchapet et Marmuzots. Ce projet coûtera 16 à 17 millions d’euros. Et il devrait entraîner de nombreux travaux pour l’année 2019 dans ces quartiers.