Dijon : ils ont créé Sentaku, une maison d’édition de mangas à la française

Trois étudiants de l’école de commerce de Dijon ont créé une start-up. L’objectif, permettre à des Français de publier des mangas.

Leur site vient à peine d’être remis en ligne, ce mercredi 5 septembre 2018. Et signe que Sentaku est bien une start-up : certains détails ne sont pas totalement terminés. Le site était en maintenance depuis maintenant quelques jours.

Sentaku est une maison d’édition spécialisée dans les mangas. Et elle est participative. "Sentaku signifie ‘choix’ en japonais. On édite, on corrige, mais par contre le choix est laissé au lecteur uniquement", fait remarquer l’un des fondateurs, Jorge Martins.

L’objectif de la start-up, créée par trois étudiants de la Burgundy School of Business, située à Dijon, est de faire participer les lecteurs. Les premiers chapitres des mangas seront en ligne sur leur site internet. Puis les lecteurs pourront financer celui qui leur plaît. Si la somme est atteinte, le mangaka - la personne qui écrit un manga – a un an pour finir de l’écrire. De son côté, Sentaku l’édite.
 


Des passionnés de mangas


Le premier manga n’a pas séduit assez de lecteurs pour pouvoir être financé et n’a pas atteint les 10 000 euros nécessaires. Un nouveau est désormais en ligne. "Nous avons organisé un concours sur Facebook. C’est Léa Schmitt qui a gagné avec son manga, A kind of Magic. Il se passe dans un univers de magie", fait remarquer Elisabeth Dier, âgée de 23 ans.

Comment trois jeunes se lancent dans la création d’une maison d’édition ? C’est d’abord une histoire de passion. Elisabeth Dier, Jorge Martins et Lucas Santos ont lancé leur projet en mars 2018. Tous les trois sont passionnés de mangas. A l’origine, ils voulaient importer des mangas japonais peu connus en France puis les éditer. Ils se sont même rendus au Japon pour cela. Mais ont changé d’avis. Ils se sont rendu compte qu’il y a beaucoup de mangakas en France qui n’arrivent pas à être publié. L'idée est donc de leur donner une chance.
 

Une start-up lancé dans l’incubateur de l’école

 

Les jeunes passionnés étaient tous à la Burgundy School of Business, à Dijon. Ils ont donc profité de l’incubateur d’entreprise mis à disposition de l’école leur permettant d’avoir des bureaux, internet, ou encore de la mise en relation avec des avocats et des experts comptables. A la rentrée, Elisabeth Dier et Jorge Martins sont toujours à l’école de commerce dijonnaise. Lucas Martins est désormais à Strasbourg.

Mais pour l’instant, le plus dur est de développer une communauté autour d’eux pour réussir à financer un manga. Pour pouvoir mettre le logo rouge et blanc de leur maison d’édition sur un manga français. Objectif, selon les fondateurs, réussir cette étape dans quelques mois.
 
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