Des demandeurs d'asile se sont installés dans un ancien hôtel restaurant rue des ateliers à Dijon. Les membres du "collectif droit d'asile migrants" sont présents pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'expulsion.
Un ancien hôtel situé 22 rue des ateliers à Dijon, vacant depuis plusieurs années, est occupé depuis quelques jours par une soixantaine de demandeurs d'asile.
Expulsés le 08 juillet dernier du squat de la rue Reggio, dans la zone Cap Nord et laissés sans solution d'hébergement, il se sont relogés dans ce bâtiment.
Les associations expliquent que cette occupation vise à la fois à donner des solutions concrètes de relogement et à marquer leur solidarité avec les demandeurs d'asile qui fuient les persécutions et guerres dans leurs pays : Érythrée, Soudan, Somalie, Éthiopie, Mali, Tchad....
C'est pour elles une manière d'affirmer qu'elles ne les laisseront pas seuls face aux expulsions et à l'administration, afin de faire respecter les obligations de logement des demandeurs d'asile pendant la durée de la procédure.
"A Dijon comme ailleurs l'esprit d'accueil, d'entraide et le goût de la rencontre doit primer sur les réflexes de peur et les politiques de rejet des migrants. Les liens tissés depuis plusieurs années avec nombre d'entre eux nous ont enrichis et stimulés. Ils nous ont poussé par ailleurs à prendre la mesure des crises climatiques, sociales, économiques ou climatiques qui secouent le monde, ainsi que le rôle des gouvernements et compagnies occidentales dans leur aggravation. Ils nous ont fait percevoir la nécessité d'en sortir sans se replier dans une “Europe forteresse”.affirment les associations venues apporter leur soutien aux demandeurs d'asile.
Maxence - Comité Droits d'asile Migrants :
Expulsés de leur dernier squatt début juillet, une soixantaine de migrants ont investi ce jeudi un ancien hôtel restaurant vacant depuis plusieurs annnées. Ce matin, des membres de leur collectif de soutien étaient rassemblés, à leurs côtés, devant le bâtiment. Pour officialiser cette nouvelle occupation et veiller à ce que les migrants, pour la plupart issus de pays de la Corne de l'Afrique, ne soient pas à nouveau expulsés.