C’est une bonne nouvelle pour la mairie de Dijon : le tribunal administratif a rejeté les deux recours qui avaient été déposés contre la future la Cité internationale de la gastronomie et du vin.
En quoi consiste le projet de la Cité de la gastronomie et du vin ?
Le lancement officiel de la Cité internationale de la gastronomie et du vin a eu lieu à Dijon mardi 2 février 2016.La future cité, dont le coût est estimé à plus de 200 millions d'euros, sera implantée à deux pas de la gare et du centre-ville, sur le site de l’ancien hôpital général. On trouvera dans un même lieu des équipements culturels (pavillon de la gastronomie et du vin, chapelle des Climats, centre de conférences…), touristiques (hôtel et résidence de tourisme) et commerciaux (boutiques, cafés, restaurants), ainsi qu’un complexe cinématographique de 13 salles.
Un volet immobilier prévoit aussi la construction de logements. Les premiers éléments de cet immense chantier doivent être livrés à la fin de l’année 2018.
Pourquoi des recours avaient-ils été déposés ?
Deux recours déposés devant la justice menaçaient de retarder le chantier.L’un d’eux avait été déposé par Emmanuel Bichot, un conseiller municipal d'opposition. L'élu dijonnais estimait qu'il y aurait dû y avoir un appel d'offres pour ce projet remporté par le groupe de BTP Eiffage et que le prix de vente du terrain qui abritera la Cité n'était pas assez élevé. Selon Emmanuel Bichot, la facture va avoisiner les 30 millions d'euros pour les contribuables, alors qu'au départ cela ne devait rien leur coûter selon le maire de Dijon.
Le deuxième recours émanait du groupe Seger, qui avait été évincé de la réalisation de la future cité du vin et de la gastronomie au profit du groupe Eiffage.
François Rebsamen, maire de Dijon et président du Grand Dijon, a aussitôt fait part de sa satisfaction.
"Le tribunal administratif a rejeté les 2 recours de la société Seger et de monsieur Bichot, conseiller municipal d’opposition. L’intérêt général de ce projet majeur pour le développement économique et l’attractivité de la capitale de Bourgogne Franche-Comté doit maintenant prévaloir" conclut François Rebsamen vendredi 17 juin 2016.