200 000 contrats aidés seront financés en 2018, "intégralement dans le secteur non marchand" (services, associations). Le taux moyen de prise en charge par les pouvoirs publics sera de 50%, a assuré le Premier ministre jeudi 21 septembre 2017.
Priorité aux jeunes et aux chômeurs de longue durée
En annonçant la baisse des contrats aidés en 2017, le gouvernement avait suscité de fortes protestations dans les collectivités locales et les associations.
D’où cette annonce de 200 000 contrats aidés financés en 2018.
Les jeunes en insertion et les chômeurs de longue durée seront prioritaires pour ces contrats aidés, qui seront ciblés sur deux secteurs :
-l'urgence sanitaire et sociale, "où le volume des emplois aidés sera maintenu"
-l'accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire.
"Une exigence de formation"
Ces contrats aidés bénéficieront aux communes rurales et à l'outre-mer et comporteront "une exigence de formation", aujourd'hui "trop souvent insuffisante" a ajouté le Premier ministre Edouard Philippe..
"Le Plan d'investissement dans les compétences sera mobilisé avec notamment des formations qualifiantes ou concernant les compétences de base. Tout contrat aidé comportera véritablement pendant sa durée, ou le cas échéant, à son issue un volet formation", a-t-il dit.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a chargé Jean-Marc Borello, président du groupe SOS (économie sociale et solidaire) d'une mission sur les contrats aidés et les "dispositifs actuels à renforcer ou modifier". Les conclusions de cette mission seront rendues d'ici la fin de l'année.