Trois lignes de trains Intercités vont être transférées à la région Grand Est, dont la ligne Reims-Dijon. Cela se fera en lien avec la région Bourgogne-Franche-Comté, qui se prononcera sur ce projet vendredi 18 novembre 2016.
L'Etat a entamé une concertation avec les régions sur le transfert de certaines lignes TET (Trains d'équilibre du territoire), c'est-à-dire les grandes lignes hors TGV. C’est dans ce cadre que trois lignes de trains Intercités vont être transférées à la région Grand Est, après la conclusion d'accords avec l'Etat qui doivent être approuvés vendredi.L'accord principal concerne la ligne Paris-Troyes-Belfort, dont le déficit s'élève à 30 millions d'euros. Les deux autres lignes sont les lignes Metz-Hirson et Reims-Dijon, dont le déficit cumulé est d'une dizaine de millions d'euros. Ces lignes seront transférées au Grand Est.
Cela se fera en lien avec la région Bourgogne Franche-Comté pour les lignes Paris-Troyes-Belfort et Reims-Dijon qui traversent son territoire. La région Bourgogne-Franche-Comté compensera une partie des déficits.
Ces nouvelles dessertes seront effectives le 1er janvier 2018, détaille Michel Neugnot, premier vice-président (PS) de Bourgogne-Franche-Comté et président de la commission transports de l'Assemblée des régions de France (ARF) : leur élaboration se fait dans une "logique de maintien de l'ensemble des arrêts sur le parcours, il n'y aura pas de diminution de fréquence".
"Le ferroviaire doit évoluer", notamment pour pouvoir concurrencer les autres moyens de transport, insiste-t-il. L’élu bourguignon évoque également l'importance d'une bonne utilisation du budget de la région : "quand bien même on aurait de l'argent à foison, on devrait se poser cette question".