Les Dijonnais pourront admirer, du 2 au 31 mars 2017, les spectacles artistiques proposés par Italiart, un festival dédié à la culture italienne. Pour sa nouvelle édition, les adeptes pourront profiter de plus de 25 événements culturels répartis dans Dijon.
Italiart promeut l’Italie et ne s’en cache pas. L’association Ombradipeter, organisatrice du festival, veut que son événement soit gastronomique, convivial et surtout tourné sur la culture italienne. Ils ont accepté de répondre à quelques-unes de nos questions, afin de mieux comprendre un festival qui fête cette année sa 11ème édition.Quel est le but d’Italiart ?
"Italiart, c’est le principe d’amener l’Italie à Dijon. Nous voulons faire de la culture multidisciplinaire. C’est de la culture italienne, mais universelle : du théâtre, de la musique, de la littérature ou des expositions par exemple. Nous voulons promouvoir la création à travers notre festival.Au cours des événements que nous organisons, on vient souvent rencontrer des artistes peu connus, du fait notamment qu’ils soient italiens. Dans le public présent, beaucoup n’ont pas eu la chance d’aller en Italie et de connaitre la musique, le théâtre ou la peinture. Italiart, c’est l’occasion de découvrir la nouvelle scène artistique de l’Italie actuelle. Pour la musique, il y a tout type de groupes : de la musique traditionnelle, du folk, du pop, de la musique plus rock etc. Nous avons un peu toutes les formes artistiques à présenter."
Inauguration en musique du festival #Italiart à #Dijon avec Eugenio in via di gioia #TGIF pic.twitter.com/Hf5KlaQfUl
— Jondi.fr (@Ici_Jondi) 3 mars 2017
Quel public assiste au festival Italiart ?
"Le public est majoritairement français. La France adore l’Italie, la culture et la cuisine italienne. Nous avons également beaucoup d’italiens, d’origine italienne ou les Italiens de passage. Certains viennent parce qu’ils connaissent les artistes. Le public n’est pas forcément dijonnais. Au dernier concert à la brasserie Trinidad, nous avons noté la présence d’Espagnols, d’Anglais, d’Américains, de Canadiens etc. C’était un public varié. Pour autant, ce qui rassemble, c’est que tout le monde chante italien (rires).Italiart, en comptant l’ensemble des événements, séduit environ 19.000 spectateurs."
FabrizioTavernelliComplesso :
— fabrizio tavernelli (@taver65) 8 février 2017
18Febbraio Appenappena Carpi(MO h19)
25Febbraio SOTTOTETTO Massenzatico(RE h20)
9-10-11Marzo ITALIART Dijon(F) pic.twitter.com/KNl02RdYM3
Votre association s’appelle « Ombradipeter ». Quels sont ses projets ?
"Dans les actions de notre association, nous ne produisons pas uniquement Italiart. On organise par exemple la Semaine du cinéma italien à Paris, avec des réalisateurs, des productions inédites et des avant-premières. On réalise une émission radio et on possède un petit théâtre où on fait des productions, comme des spectacles ou des concerts. On a différentes facettes, parce qu’on donne également des cours d’italien et du théâtre également."Emplacement du Petit Théâtre Ombrateke à Dijon:
"Pour ce qui est du nom, Ombradipeter, cela signifie « Ombre de Peter ». Cela provient d’un récit qui se nomme « L’étrange histoire de Peter Schlemihl ». C’est un auteur franco-allemand, Adelbert von Chamisso, qui raconte l’histoire d’un homme qui a vendu son ombre au diable. Toute la nuit, il cherche à la récupérer mais n’y arrive pas. En échange de son ombre, l’homme avait reçu une quantité illimitée d’or, mais il va s’apercevoir rapidement qu’il ne peut pas vivre sans elle et que l’or n’apporte pas tout.
Notre compagnie de théâtre s’appelle également comme ça. Cela fait 12 ans qu’elle existe en France, mais depuis 1980 en Italie."
> Retrouvez l’ensemble du programme Italiart sur le site Internet d’Ombradipeter