Le maire socialiste de Dijon François Rebsamen était l'invité du 19/20 lundi 14 janvier 2019. Il a réagi à l'ouverture du grand débat national et regretté que l'ISF en soit exclu.
• Curieux de commencer par une "fermeture"
François Rebsamen se réjouit qu’Emmanuel Macron "reconnaisse qu'il a à nouveau besoin des corps intermédiaires." Le maire de Dijon ne sera pas organisateur, mais "facilitateur" du grand débat national qui commence mardi 15 janvier 2019. Il mettra des cahiers de doléances à disposition dans les mairies annexes.
Néanmoins il s'interroge : "qui va l’organiser ? C’est une des questions que les maires posent : qui va tirer les conclusions ?"
Ce qui est étonnant selon lui : "c’est que ce débat commence par une fermeture : le refus de réexaminer ce qui a été fait depuis deux ans, notamment l’impôt de solidarité sur la fortune, qui a été supprimé."
Il faut trouver une porte de sortie au mouvement des gilets jaunes : « je suis pour qu’on s’en sorte, il y en assez tous les samedis de voir les centres villes envahis. »
• Il y a une France rurale qui souffre
Selon François Rebsamen, "il y a une France rurale qui se sent abandonnée, qui trouve que les mécanismes redistributeurs ne jouent pas leur rôle. C’est une réflexion globale qu’il faut avoir, il y a une France qui souffre, la France rurale, à nous de l’entendre."
Le grand débat va débuter mardi 15 janvier.
Pas de questons interdites promet Emmanuel Macron qui exclut néanmoins de revenir sur les réformes réalisées depuis le début du quinquennat.