Greffé du coeur à Dijon : "Je suis devenu quelqu'un d'autre, c'est une nouvelle naissance"

Badrdin Bakali souffrait d'insuffisance cardiaque sévère et seule une greffe de coeur pouvait le sauver. Pour le moment, le père de famille se remet tranquillement de son opération.

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Pansement dans le coup, l'allocution légèrement hâchée, Badrdin Bakali semble fatigué mais serein. Le 30 octobre dernier, il a subi une greffe du coeur, une opération lourde.

Je suis devenu quelqu'un d'autre, cela fait cinq ans que je souffre, souffle Badrdin Bakali. Je sens que c'est une nouvelle naissance.
 

►Six jours d'attente pour une greffe


Il y a 30 ans, presque jour pour jour, le 25 novembre 1987, le CHU de Dijon opérait sa première greffe. Depuis, les médecins dijonnais en ont effectué plus de 300, dont la plus récente est celle de Badrdin Bakali.


Ce père de famille de 46 ans souffrait d'insuffisance cardiaque sévère. Ses médecins l'avait prévenu : seule une greffe pouvait le sauver. Inscrit sur liste d'attente, il n'a attendu que six jours avant l'intervention qui va changer sa vie.

La greffe s'est déroulée sans problème. Une vraie réussite pour toute l'équipe de transplantation du CHU et le Dr Jazayeri qui a opéré le jeune père de famille :

C'est quand même quelque chose d'exceptionnel. Le coeur est un organe unique, On n'a pas le droit à l'erreur. Ce qui peut rendre l'opération plus difficile sur le plan psychologique.


►Une remise en forme de bonne augure


Difficile, en effet, d'imaginer que Badrdin Bakali a été opéré il y a trois semaines seulement. Il déambule dans les couloirs de l'hôpital sans problème et a entamé les séances de rééducation sur un vélo d'intérieur.

J'étais un peu fatigué les trois premiers jours et petit à petit, l'appétit est revenu.


Son rétablissement est tel que Badrdin est autorisé à rejoindre sa famille ce week-end et il devrait très vite quitté définitement l'hôpital.


Chaque année, dix à douze greffes du coeur sont réalisées au CHU de Dijon.
Badrdin Bakali souffrait d'insuffisance cardiaque sévère et seule une greffe de coeur pouvait le sauver. Pour le moment, le père de famille se remet tranquillement de son opération. ©F3 Bourgogne

 

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