Ce mardi 26 janvier, les enseignants appellent à la grève et à manifester contre le "Grenelle de l'Education". Ils demandent des revalorisations salariales et des postes supplémentaires.
Les enseignants appellent à la grève et à manifester ce mardi 26 janvier. Unis en une intersyndicale FO - FSU - SUD - CGT Bourgogne, ils demandent "une autre politique éducative", avec des créations de postes et des revalorisations salariales.
Des rassemblements prévus en début d'après-midi
Les syndicats appellent à manifester devant le Rectorat d'Académie de Dijon à partir de 14h30 et dès 14h pour Chalon-sur-Saône.
✊?Battons-nous pour nos salaires, nos conditions de travail et des moyens dès le 26 janvier ❗️
— SUD éducation (@SUD_education) January 25, 2021
En grève ✊? pic.twitter.com/BPaUNWEbY8
Les syndicats réclament "un autre budget pour l'éducation"
Dans la ligne de mire des enseignants, le budget adopté par le Parlement. Selon l'intersyndicale, ce budget "ne prend pas en compte la nécessaire revalorisation des personnels : elle ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus.[...] l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité des personnels. Les stagiaires, les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer."
Parmi les mesures immédiates réclamées, le "dégel du point d'indice", le rattrapage de la perte du pouvoir d'achat subie depuis 2000".
Le manque d'enseignants toujours d'actualité
L'autre revendication principale concerne le nombre d'enseignants, "insuffisants" face au nombre d'élèves. Les syndicats d'enseignants dénoncent que le Ministère "n'a pas pris la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui nécessite des mesures pour faire baisser les effectifs dans chaque classe, de la maternelle au lycée ni de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation de leurs conditions de travail."
Ils dénoncent l'absence de postes et une des solutions proposée est de titulariser les enseignants stagiaires.
Les enseignants sont aussi vent debout contre les suppressions de postes en Côte-d'Or : ils concerneraient 113 ETP dans l'enseignement du second degré (collèges et lycées) en 2021.