Certains syndicats enseignants bourguignons ont voté, jeudi 5 décembre, pour une grève reconductible contre la réforme des retraites dans les établissements scolaires en Bourgogne.
C'est un dispositif qui pourrait bien être utile à certains parents dans les prochains jours. Jeudi 5 décembre lors de la grande journée de grève générale contre la réforme des retraites, la ville de Dijon a réquisitionné la salle de spectacle Camille Claudel pour assurer un service minimum d'accueil d'enfants, dont les écoles étaient fermées. Il y avait en effet 40% de grévistes en Bourgogne selon le rectorat de Dijon.
En assemblée générale jeudi en fin de journée, certains syndicats d'enseignants se sont prononcés pour une grève reconductible. C'est le cas du SNUI-PP, le syndicat des enseignants du premier degré (écoles primaires). "Cette grève reconductible commencera à partir de lundi. Le principe est de délivrer des messages d'informations dans les écoles et les établissements scolaires", nous confie Bénédicte Foulet, membre du SNUI-PP de Dijon.
Différentes stratégies chez les syndicats enseignants
Le flou qui règne sur le nombre d'écoles qui seront fermées est un casse-tête pour certains parents d'élèves qui pourraient bien se tourner vers le service minimum d'accueil assuré par la ville de Dijon. D'autres syndicats enseignants, comme l'UNSA, attendent eux de voir quelles seront les annonces du gouvernement en début de semaine prochaine avant de décider s'ils reprennent ou non la grève. "On n'appelle pas à la grève reconductible. On attend de voir ce qui sera proposé la semaine prochaine" indique la section dijonnaise de l'UNSA.