Guerre en Ukraine : au 150e jour du conflit, l'élan de solidarité continue en Côte-d'Or

Plus de 150 jours après l'invasion russe en Ukraine, la solidarité avec les réfugiés se poursuit, notamment en Côte-d'Or. L'adaptation se passe bien, mais certains Ukrainiens accueillis ressentent l'envie de rentrer chez eux.

Cinq mois que la guerre a lieu en Ukraine. Elle a déclenché, partout en France, un élan de solidarité pour accueillir les 100 000 réfugiés ukrainiens. Plus de 600 réfugiés ont trouvé un toit en Côte-d'Or. La plupart d'entre eux sont hébergés chez des particuliers. Aujourd'hui, l'accueil qui devait être provisoire doit se faire sur le long terme. Mais l'envie de rentrer en Ukraine se fait de plus en plus ressentir chez ces expatriés. 

Au quotidien, chacun s'est adapté 

Nelia et Tania sont arrivées en France à la mi-avril 2022. Ces deux femmes ont fui la guerre en Ukraine et ont trouvé refuge chez Angélique Bertrand, à Dijon. Angélique n’a pas hésité à leur ouvrir les portes de sa maison. Au quotidien, chacun s’adapte en changeant certaines habitudes. "Le soir, elles mangent de bonne heure. On s’est dit, vu qu’on mangeait vers 20 heures et elles vers 18 heures, qu'on pourrait manger à 19 heures. Elles ont tout de suite accepté", raconte Angélique.

Malgré leurs différences culturelles, Nelia et Tania ont réussi à trouver leur place dans la famille Bertrand. Au départ, leur séjour ici devait durer quelques semaines… Mais finalement, il pourrait encore se poursuivre quelques temps. "On aimerait bien rester chez Angélique, mais je souhaite retourner en Ukraine… J’ai envie de retrouver mon beau-fils qui est soldat et vient d’avoir une permission de quitter l’armée pendant 10 jours. Je veux le revoir", témoigne Nelia. 

Une volonté de rentrer à la maison

Beaucoup d'Ukrainiens sont dans ce cas. "Je voudrais revenir en Ukraine dès que possible. Je comprends que je doive rester en France, mais cela ne sera pas définitif", témoigne Anya Omelchenko. En attendant, cette jeune ukrainienne construit son avenir en Côte-d'Or. Elle étudie le français à l'université de Bourgogne. Accompagnée de sa mère, elles cherchent toutes les deux du travail : leur famille d'accueil ne pouvant plus les prendre en charge, elles vont devoir trouver et payer un logement.

Avec l’aide d’une association, je vais demander un logement social. Et si ça ne marche pas, eh bien je chercherai par mes propres moyens

Anya Omelchenko

Réfugiée ukrainienne

Pour soulager les familles d’accueil, le gouvernement réfléchit à leur verser une aide allant de 150 à 200 euros pendant quelques mois. 

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