13 syndicats de gardiens de la paix appellent à la mobilisation le 18 janvier, sur l'ensemble du territoire français. Un mouvement en prévision des Jeux olympiques, pour lesquels les policiers se disent "dans le flou". En Bourgogne, un rassemblement aura lieu à Dijon (Côte-d'Or) en milieu de matinée.
Ils se rassembleront à Paris, Lyon, Nancy, Strasbourg... et même Dijon (Côte-d'Or). Jeudi 18 janvier, 13 syndicats de forces de l'ordre, dont Alliance Police nationale et UNSA Police, organisent un "jeudi noir des agents du ministère de l'Intérieur", le premier d'une série de mobilisations qui ne prendra fin "que lorsque [ils] auront toutes les réponses attendues par les personnels de la Police nationale".
Avec les collègues, on est dans le flou le plus total en ce qui concerne le dispositif pour les JO.
Cédric Bovrisse,secrétaire départemental 21 du syndicat Alliance Police nationale
Le mouvement a lieu en amont des Jeux olympiques de Paris 2024, pour lesquels "les policiers sont dans la plus grande incertitude", explique Cédric Bovrisse, secrétaire départemental de Côte-d'Or du syndicat Alliance. "On est à moins de cinq mois des JO, et on ne sait toujours pas où on va manger, où on va dormir, comment on va devoir s'organiser pour faire garder les enfants le cas échéant..."
Manifestation à 10 heures à Dijon
"Le Bloc Majoriatire", qui réunit les 13 organisations syndicales, réclame un protocole clair sur le dispositif de sécurisation de l'événement : "des engagements sur les conditions de travail, [...] sur l'accompagnement social, [...] sur l'hébergement et la restauration et [...] sur des mesures de reconnaissance".
[ #JOP2024 ] : Collègues, préparez-vous pour un JEUDI NOIR ! Activité minimum, boycott de toutes les instances nationales et locales, rassemblements à Paris et dans toute la France, action ciblées ! Tous concernés, c'est le moment ou jamais ! #policenationale pic.twitter.com/3SQ8JAmHZq
— UNSA POLICE (@UNSAPOLICE) January 11, 2024
Parmi ces mesures de reconnaissance, le collectif requiert notamment une prime exceptionnelle ainsi que le paiement de "toutes" les heures supplémentaires effectuées pendant les Jeux olympiques. "Mais avant tout ça, on aimerait d'abord être fixés sur nos conditions de travail", précise Cédric Bovrisse.
En Bourgogne, les agents sont invités à se réunir à 10 heures à Dijon, devant l'hôtel de police situé place Suquet. À l'issue de ce rassemblement, les manifestants déambuleront dans les rues de la ville en direction de la préfecture, où ils demandent à être reçus par le préfet.
