Les propriétaires du carrousel de la place du Bareuzai à Dijon (Côte-d'Or), détruit par un incendie le 5 octobre dernier, ont organisé ce 14 octobre une distribution de barbe à papa gratuite sur l'emplacement du manège. Une occasion de remercier les Dijonnais pour leur soutien.
Le temps d'une journée, la place du Bareuzai aura repris des couleurs. Là où, dix jours plus tard, le sol reste noirci par l'incendie qui a détruit le carrousel, les propriétaires du manège ont à nouveau posé leurs valises pour une distribution gratuite de barbe à papa.
"Quand le carrousel a été détruit, ça a été une perte financière mais surtout morale et sentimentale", soupire Christelle Bailly, la propriétaire. "Et pas uniquement pour nous : pour beaucoup de Dijonnais aussi, et des gens d'ailleurs, même à l'international. Cet événement aujourd'hui, c'est un moyen de remercier tous ceux qui nous ont soutenus."
"Quand la musique s'est mise à jouer, ça a été très émouvant"
En prime, une vaste banderole retraçant l'histoire du carrousel a également été déployée sur la place. Un espace a même été spécialement prévu pour que les Dijonnais de passage puissent écrire un message à destination des propriétaires.
En lieu et place du manège, un orgue "orchestre" a été installé afin de "recréer l'ambiance". "Quand la musique s'est mise à jouer, ça a été très émouvant", sourit Christelle Bailly. "C'était exactement la même que celle du carrousel. Aux premières notes, mon mari s'est effondré."
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La solution reste toutefois temporaire. L'objectif est d'installer un nouveau carrousel à la place de l'ancien. "On va essayer de revenir le plus vite possible", assure la propriétaire, tout en précisant que "la difficulté est de trouver un carrousel".
L'enquête toujours en cours
Pour rappel, l'incendie du carrousel s'est produit dans la nuit du 4 au 5 octobre, vers 4h30. Les pompiers dépêchés sur les lieux ne sont pas parvenus à sauver l'édifice, entièrement détruit par les flammes. Du mobilier urbain, ainsi que du mobilier appartenant à un restaurant adjacent, avaient aussi été endommagés.
Une enquête avait immédiatement été ouverte. Selon le parquet de Dijon, la piste d'un acte volontaire n'était pas exclue. À l'heure où nous écrivons ces lignes, l'enquête est toujours en cours.