Infanticide à l'insuline : le procès de l'infirmière qui a empoisonné ses filles renvoyé

Le procès de Sylvie W., qui comparaissait aux assises de Dijon (Côte-d'Or) pour l'empoisonnement de ses deux filles, a été renvoyé à une date inconnue. L'accusée a dû être hospitalisée dans l'après-midi de ce jeudi 10 novembre en raison de graves troubles psychiatriques.

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Le dénouement n'aura pas lieu ce jeudi 10 novembre. Le procès de Sylvie W., qui s'était ouvert lundi dernier, a finalement été renvoyé à une date inconnue. La décision a été prise par la présidente de séance après une grave crise de l'accusée dûe à des troubles psychiatriques.

"Il y a un sentiment d'échec, de non-aboutissement pour toutes les parties au procès", a déclaré Maître Emmanuel Touraille, l'avocat des parties civiles, à la sortie de l'audience. "Tout le monde a essayé que ce procès aille au bout, car c'est une nécessité, pour l'accusée comme pour les parties civiles."

Cette issue ne satisfait personne.

Maître Emmanuel Touraille,

avocat des parties civiles

Jugée pour l'empoisonnement de ses deux filles mineures

Pour rappel, les faits se sont déroulés en novembre 2019. L'accusée avait alors tenté de mettre fin à ses jours, après avoir administré de l'insuline à ses deux filles âgées respectivement de sept et neuf ans. La plus jeune, admise en urgence à l'hôpital de Dijon, avait succombé quatre jours plus tard.

Sylvie W. avait été placée en détention après le drame. Elle encourt toujours la réclusion criminelle à perpétuité.

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