Le rêve de Jimmy Mélinand, 20 ans, est de devenir bodybuilder professionnel. Rencontre avec ce Dijonnais en plein entraînement avant la Trofeo Serenissima, grande compétition de culturisme à Venise.
Il faut souffrir pour être beau. Jimmy Mélinand a bien compris ce message. Afin de devenir champion de culturisme, il s'entraîne tous les jours à la salle de sport. Il soulève 110 kilos par séance. Si Jimmy s’impose ce rythme intensif, c’est pour remporter le concours international de culturisme en Italie, la Trofeo Serenissima. “Je veux décrocher des médailles parce que j’ai un esprit très compétitif qui me pousse à faire du sport tous les jours”, confie le jeune sportif.
Entraînement poussé tous les jours
En un an à peine, Jimmy a pris 20 kilos. Ses maîtres-mots sont rigueur et discipline. “Mon objectif est d’être le plus musclé possible, d’être le plus sec possible, d’être le plus harmonieux, le plus proportionné possible”. Jimmy peut également compter sur le soutien de Julien Camdessoucens, ex-champion de culturisme et directeur du club de sport où s'entraîne le jeune homme. “C’est de la rigueur, de la discipline, de l’humilité... Il aime la difficulté. Il aime se surpasser et il a la passion”.
Pour réussir son rêve de champion de bodybuilding, Jimmy s’impose également un régime diététique strict. Il mange près de 35 œufs par semaine et 2 kilos de viande par jour. Pas un de plus ni de moins. C’est donc près de 5 repas par jour que Jimmy doit respecter à la lettre. “Parfois, essayer de cuisiner et tout peser au gramme près, c’est très dur psychologiquement parce que la faim s'installe. Donc au lieu de mettre 200 grammes, on a plus envie de mettre 300 ou 400” explique Jimmy.
Des études en parallèle du bodybuilding
Malgré sa passion pour le bodybuilding et ses entraînements quotidiens, Jimmy poursuit ses études en deuxième année d’économie et gestion à l’université de Dijon. Le jeune sportif veut s’assurer un avenir si ses projets dans le culturisme ne se concrétisent pas “Si je réussis pas à vivre de ma passion, je la continuerais quoi qu’il arrive. Sauf que j’aurais un métier en parallèle. C’est pour ça que je suis un cursus universitaire. Je peux très bien faire un métier qui m’épanouit tout en continuant la musculation”, ajoute Jimmy.
D’ici là, Jimmy continue ses entraînements quotidiens. Le 30 mai prochain, il s’envolera pour Venise pour remporter le trophée Serenissima. Afin de financer son voyage, Jimmy a besoin de 500 euros. C’est pour cela qu’il a ouvert une cagnotte Leetchi sur les réseaux sociaux.