Et maintenant, et après ? Béatrice, coiffeuse : "Tout s'est arrêté là, du jour au lendemain"

Béatrice a ouvert son salon en Avril 2015 dans le quartier résidentiel de Montmuzard à Dijon. Après avoir passé les premières années d’existence de son commerce, souvent les plus difficiles, elle doit faire maintenant face à la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus.

 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est une artisan-coiffeuse qui travaille seule. Béatrice, femme dynamique, originaire du Sud de la France, a accepté de nous faire partager son expérience et les enseignements qu’elle tire de cette crise sanitaire que nous traversons. Elle revient sur l’impact qu’a eu le confinement sur sa vie personnelle, mais aussi professionnelle et sur ce que cette épidémie a changé dans sa façon de voir le monde.

Un coup d'arrêt dans l'activité professionnelle

A l'annonce du confinement demandé par le gouvernement, cela a changé les choses pour Béatrice. Au niveau professionnel, cela a été immédiat :
 « Tout s’est arrêté là du jour au lendemain. Le confinement a eu un impact direct sur moi, économique, au niveau de l’entreprise puisqu’il n’y a plus de rentrées d’argent et qu’on ne peut pas assumer les charges en cours. »
 « il y a  eu une aide de 1500 € du gouvernement qui est reconductible, donc pour l’instant voilà j’ai perçu cette aide de 1500 €. Concernant les charges de l’URSAAF, il aurait fallu qu’elles soient annulées et non reportées. Cela nous aurait beaucoup plus aidé en tant que commerçant. »

 

La famille pour se recentrer

Même si de profonds changements sont arrivés dans la vie quotidienne de Béatrice, la famille est un aspect prépondérant pour elle :
« Je dirais que malgré un changement de vie brutal, ça a été difficile quand même sur de nombreux points. Je dirais qu’il a quand même eu un impact positif sur ma vie personnelle et familiale à ce qu’il m’a permis de passer plus de temps avec ma famille. »
 

Le retour à l'activité

La question du retour "à la vie normale" a été évoquée au moment de l'interview début mai, avant la date "officielle" du déconfinement le 11 mai.
D'abord sur l'aspect professionnel, France 3 Bourgogne a demandé à Béatrice de savoir si son salon de coiffure allait réussir à traverser la tempête.
Béatrice est relativement confiante :
 « ça reste à voir, Faut voir déjà si les clients n’auront pas peur de venir au salon. »
« voilà moi je travaille toute seule donc je pense qu’il y aura pas grand changement pour moi parce que je travaille déjà sur rendez-vous. "

 

Comment voir l'avenir ?

Béatrice nous a fait part d'une certaine confiance en l'avenir :
  « Je ne suis pas du tout inquiète parce que je suis d’un tempérament plutôt optimiste.  Je pense que les choses vont reprendre leur cours, au fur et à mesure, et petit à petit, mais qu’il faudra être plus vigilant »
 

 Changer ses habitudes pour de bon ?

A la suite de cette période de confinement, nous avons demandé à Béatrice si son quotidien allait changer, à la suite de ces 8 semaines : 
 « Au premier abord, moi je dirais : chassez le naturel, il revient au galop ! Mais je pense que non, je pense que chez les gens il y aura une prise de conscience et qu’on sera plus vigilant. Voilà, on va adopter des nouveaux gestes, des nouveaux comportements, je pense »
 

 L'entretien de Sylvain Bouillot avec Béatrice, artisan-coiffeur (Montage : Cécilia Ngoc)
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité