Manifestation contre la loi Sécurité globale : À Dijon, près de 300 personnes réunies devant la préfecture

Près de 300 personens se sont rassemblées ce 16 janvier devant la préfecture de Côte-d'Or à Dijon pour protester contre la loi Sécurité globale. La mobilisation est en baisse par rapport aux derniers rassemblement de décembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour le 4e rassemblement Dijonnais contre la loi dite Sécurité globale, la mobilisation est plus modeste ce 16 janvier. En milieu de matinée, près de 300 personnes se sont massées devant la préfecture de la Côte-d'Or. 80 rassemblements similaires étaient organisés en France, notamment à Mâcon et Auxerre.

"Nous sommes là aujourd'hui, comme nous l'avons été début décembre, pour le retrait de la loi Sécurité globale, qui nous semble engager le pays sur une voie dangereuse et autoritaire. Nous ne voulons pas d'une société de police, confie René Carruge, représentant du cercle Marcel-Martinet de la libre pensée de Dijon. On déplore en particulier cet article 24, qui instaure une société de surveillance à toutes les catégories professionnelles, à commencer par les journalistes."

Une loi controversée

"On est toujours inquiets sur un certain nombre de libertés" remises en cause par cette loi, indique Paul Garrigues, co-président de la section dijonaise de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). "Nous sommes particulièrement attentifs aux restrictions sur la liberté d'information et de manifester, et sur le fichage des manifestants. Mentionner dans des fiches de police l'appartenance syncidale ou l'orientation sexuelle, c'est absolument scandaleux !" assène-t-il.

La proposition de loi "sécurité globale" et son article 24, le plus contesté, qui prévoit de restreindre l'enregistrement vidéo des policiers, est dénoncée par ses détracteurs comme une loi "liberticide", notamment dans les milieux journalistiques. Le texte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale le 24 novembre 2020, est actuellement examiné par le Sénat.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information