C'est ce lundi 27 mars 2023 que s'ouvre le procès en appel du meurtre d'un jeune dijonnais de 30 ans dans le quartier des Valendons en 2018. Un procès prévu sur quatre jours qui se déroule aux assises du tribunal de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Les faits remontent au 13 décembre 2018. Une fusillade éclate dans le quartier des Valendons à Dijon. A bord de sa voiture, un homme est atteint de deux balles, l'une sous l'aisselle, l'autre dans le dos. Les auteurs des coups de feux s'enfuient à bord d'une Clio Renault avec des plaques d'immatriculation maquillées.
Quelques heures plus tard, le véhicule est retrouvé près de Velars-sur-Ouche. Les occupants ont tenté de l'incendier.
Dans les jours qui suivent, le passager, âgé de 19 ans, s'est livré au commissariat de Metz. Il est déjà connu par la justice pour une affaire de trafic de drogue. Le tireur présumé, âgé de 20 ans et une autre personne de 30 ans, suspectée d'avoir apporté son aide pour brûler la voiture se sont rendus également à la police de Dijon et Beaune.
Un procès pour préciser les responsabilités des trois accusés
Le procès en appel s'est ouvert cet après-midi au tribunal de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Les trois hommes sont mis en examen, deux pour meurtre en bande organisée et le troisième pour soustraction criminelle.
L'an dernier, en première instance, le principal accusé, auteur présumé des coups de feu, avait été condamné à 18 ans de prison. Ses avocats avait fait appel évoquant le motif de légitime défense. Pour les deux autres accusés, l'un a été condamné à une peine de 3 ans de prison avec un an de sursis et l'autre a été relaxé.
J'attends évidement la confirmation de la décision de la première instance, la culpabilité et les 18 ans de réclusion criminelle
Samuel Esteve, avocat des parties civiles
Pour Maitre Samuel Esteve, avocat des parties civiles, "il faut que la vérité soit faite. Le principal accusé réfute sa responsabilité donc c'est pas de lui qu'il faut l'attendre. La vérité sortira à la faveur de l'audition des témoins. J'attends évidement la confirmation de la décision de la première instance, la culpabilité et les 18 ans de réclusion criminelle".
Les débats doivent durer quatre jours, le verdict est attendu ce jeudi 30 mars.