Suite au concert du rappeur Ninho qui s'est tenu dimanche 18 septembre au Zénith de Dijon (Côte-d'Or), cinq personnes se sont signalées aux forces de l'ordre en affirmant avoir subi des piqûres sauvages. Aucune trace de GHB, la drogue du violeur, n'a été trouvée.
Que s'est-il passé lors de ce concert ? Dimanche 18 septembre, quelques milliers de personnes étaient réunis au Zénith de Dijon pour assister à la venue du rappeur Ninho. Mais plusieurs spectateurs affirment avoir été victimes de piqûres sauvages pendant l'événement. Une enquête est en cours.
"Les collègues sont intervenus sur place, il y avait trois personnes au poste de secours", indique une source proche de l'enquête. "On aurait à ce jour une dizaine de victimes recensées. Des filles principalement, mais aussi des garçons."
Contacté par nos soins ce mardi 20 septembre dans l'après-midi, le parquet de Dijon a confirmé que cinq victimes se sont déjà signalées aux forces de l'ordre locales. Deux ont d'ores et déjà déposé plainte. "Les victimes n'étant pas toutes de Dijon, certaines plaintes sont déposées dans d'autres services", précise la même source.
Des analyses médicales en cours
Pour l'instant, la piste de piqûres au GHB semble écartée. La protection civile assure n'avoir trouvé aucune trace de cette "drogue du violeur" chez les victimes examinées. D'après l'un des membres de l'organisme, les malaises subis par certaines personnes seraient plutôt dus à la forte concentration de monde et aux "pogos", ces mouvements de foule souvent violents.
Au moins une des victimes dispose toutefois d'un certificat médical attestant d'une marque similaire à celle d'une piqûre. "Des analyses médicales sont en cours", déclare le parquet, tout en signalant qu'à ce stade, "on est encore loin de l'information judiciaire".