Didier Martin, ancien président de l'office de tourisme de Dijon, va être entendu jeudi 8 juin 2017 dans le cadre d'une procédure prud’homale suite à une plainte d'une ancienne salariée de l'office licenciée en 2015.
Didier Martin, qui est candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription de Côte-d'Or sous les couleurs de la République en marche (REM), l'a annoncé lui-même vendredi 2 juin. Il a reçu une convocation pour être auditionné par la police. Cette audition aura lieu dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Dijon suite à une plainte pour faux témoignages dans le cadre d'un licenciement.
A quelques jours des législatives, Didier Martin, adjoint au maire de Dijon et candidat de La République en Marche dans la 1re circonscription est mis en cause en tant qu'ancien président de l'office de tourisme. Il fait l'objet d'une plainte déposée par une ancienne salariée dans le cadre d’une procédure de licenciement. Le magazine L’Accent Bourguignon évoque également d’autres motifs.
La justice veut savoir si Didier Martin aurait influencé des salariés de l’office de tourisme pour qu'ils rédigent "des attestations en vue de consolider son dossier", indique le magazine L'Accent bourguignon qui consacre un long article à cette affaire dans son dernier numéro qui sort en kiosque mardi 6 juin.
Interrogé par France 3 Bourgogne, Didier Martin parle de fausses accusations qui visent à lui nuire à quelques jours du premier tour des législatives qui aura lieu dimanche 11 juin. Il se dit prêt à contre-attaquer sur le plan judiciaire. Une position qui n'a pas changé depuis son communiqué de vendredi qui indiquait : "Au cœur de la campagne électorale et à quelques jours du premier tour des élections législatives, la justice a décidé d'entendre trois personnes de l'office de tourisme de Dijon dont moi-même suite à une plainte d'une ancienne salariée de l'office licenciée en 2015 et qui les a accusées en mars 2017 dans le cadre de cette procédure prud’homale de faux témoignages. Par sincérité et par respect des électeurs et dans une volonté de transparence, valeur essentielle du mouvement La République En Marche, je tiens à affirmer que je suis convaincu que toutes ces personnes ont dit la vérité et qu'elles maintiendront leurs attestations écrites sur l'honneur. Par la même occasion, je précise que certaines rumeurs me concernant mettant en doute ma probité et mon honnêteté sont totalement infondées et que je dispose d'éléments objectifs et précis qui l'attestent et qui me permettront de poursuivre toute diffamation."
Pour mémoire, la campagne pour les élections législatives se déroule dans un climat très particulier dans la 1re circonscription de Côte-d'Or. Le candidat En Marche se serait accroché, sur un marché, avec Emmanuel Debost, suppléant de la candidate socialiste Sladana Zivkovic.