Après Longvic en Mai dernier, les autres polices municipales du Grand Dijon font le choix d'équiper leurs agents avec des caméras "piéton", un outil qui permet de lever tout doute en cas d'intervention un peu "tendue".
Marsannay-la-Côte, plus d'un an d'utilisation
Les agents de Police Municipale de Marsannay-la-Côte utilisent les caméras piéton depuis plus d'un an.Le petit boîtier s'ajoute à leur équipement réglementaire : matraque, gilet pare-balles.
La caméra ne filme pas en permanence, mais dans des conditions très particulières.
Un outil "gagnant-gagnant"
L'enregistrement vidéo permet de décrisper certaines interventions tendues, car, à partir du moment où l'agent annonce qu'il va filmer, cela apaise instantanément les esprits un peu échauffés.De plus, cela permet aux agents de se trouver plus protégés, et dissuade tout comportement violent à leur encontre.
Vide juridique
Dans la mesure où ces caméras sont utilisées sur la voie publique, aucun recours ne peut être fait pour atteinte à la vie privée. Cette absence de cadre juridique permet l'utilisation sans limitation.Une sécurité supplémentaire, qui ne remplace pas une arme
Si l'investissement demeure raisonnable (de 200 à 500 euros par caméra), certains agents réclament toujours l'autorisation de porter une arme à feu.Le reportage d'Anne Berger et Baptiste Cogitore
Intervenants :- Emmanuel Bonnefoy, Policier municipal
- Jean-Michel Verpillot, Maire de Marsannay-la Côte
- Laurence Pavageau, Policière municipale
Alors que la question du port d'armes chez les policiers municipaux continue de se poser, ils sont de plus en plus nombreux à être équipés de petites caméras, des caméras piétons qu'ils portent sur eux et qu'ils peuvent déclencher, si besoin, au cours de leurs interventions. Quatre communes de l'agglomération dijonnaise ont déjà fait ce choix pour leurs agents. C'est le cas, par exemple de Marsannay-la Côte.