Devenir ingénieur en agroalimentaire en passant par l’apprentissage, c’est ce que propose AgroSup Dijon. Une nouveauté qui permet à des jeunes aux parcours diversifiés de répondre aux besoins de recrutement importants dans ce secteur, depuis la startup jusqu’à la multinationale.
Environ 1 700 places supplémentaires aux concours d'accès aux écoles nationales d'agronomie et vétérinaires seront ouvertes d'ici à 2024 en France. Cela représente une augmentation de 20%. Pour atteindre cet objectif, un effort particulier sera fait sur les recrutements post-bac et apprentissage.
A AgroSup Dijon, qui forme des ingénieurs agroalimentaires et agronomes, la démarche est déjà sur les rails.
En effet, une formation d'ingénieur en agroalimentaire par apprentissage a vu le jour depuis septembre 2018.
Vingt places ont été ouvertes au concours la première année et la promo 2019 vient de faire sa rentrée. Pour postuler, il faut être inscrit en 2e année de BTS ou DUT ou en licence professionnelle ou être titulaire d’un de ces diplômes.
De nombreux débouchés et des emplois à la clé
Ces apprentis préparent le même diplôme d’ingénieur que celui des étudiants du cursus classique.La principale différence, c’est qu’ils passeront plus de 60% de leur temps de formation en entreprise.
Le choix de l’apprentissage offre plusieurs avantages, à commencer par le fait que que 7 apprentis sur 10 trouvent un emploi au bout de trois ans de formation rémunérée.
Ces jeunes ont le choix entre plusieurs débouchés : les industries agroalimentaires bien sûr, mais aussi les industries pharmaceutiques et cosmétiques, les bureaux d’études, les banques ou les assurances où l’on a besoin d’ingénieurs qui sachent dialoguer avec les agriculteurs et les viticulteurs, etc.
Des apprentis qui apportent une vision plus durable
Grâce à l’apprentissage, ces jeunes élèves intègrent le monde professionnel et mettent immédiatement en pratique ce qu’ils ont appris en cours."Au cours de leur formation, ils occupent différents postes dans l’entreprise, ce qui leur permet d’être polyvalents. Ces apprentis ingénieurs agroalimentaires apportent une vision plus durable avec des emballages écologiques, des produits plus nature comportant moins d’additifs, etc", explique François Roche-Bruyn, directeur général d’AgroSup Dijon.
Leurs compétences intéressent les grands groupes comme Unilever ou Nestlé. Mais, parmi les maîtres d’apprentissage, on trouve aussi des entreprises nationales ou régionales comme Nutrisens à Beaune (groupe agroalimentaire spécialisé dans la nutrition et la santé), le fabricant de jus de fruits Granini à Mâcon, l’Européenne de condiments basée en Côte-d’Or, les Salaisons dijonnaises…
"Pouvoir recruter davantage de jeunes, issus de tous les horizons, avec des parcours scolaires diversifiés, est un enrichissement pour tout le monde", conclut le directeur général d’AgroSup Dijon.