Quelles sont les différences entre le 1er confinement et le second

Le 1er confinement instauré par l'Etat français du 17 mars au 11 mai avait été très suivi. Le 2ème confinement qui a début le 29 octobre à minuit semble moins suivi. Des différences symboliques, dans les rues, au supermarché, il y a plus de monde.

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Ce second confinement ne ressemble pas vraiment à celui que l'on a vécu en mars et avril dernier, il y a plus de monde.

Du silence, et des rues vides...

Pendant le 1er confinement, durant la journée, il y avait ce silence, et ces rues désertes.
Aujourd'hui, elles ne sont jamais complètement vides et le bruit n'a pas vraiment disparu.
Une dijonnaise témoigne : "les gens se déplacent pas mal, je suis assez étonnée par cela"

Le soir, la logique s'inverse : en mars à 20h , la force des applaudissements pour les soignants remplissaient nos villes. Maintenant la tombée de la nuit s'accompagne d'un silence et d'un calme dans les rues, bien vides pour ce deuxième confinement.

En théorie, les interdictions sont les mêmes

Dans les discours, tout ressemble pourtant à mars dernier, mais dans les faits, il est difficile de trouver des points communs : plus de longues files d'attente devant les supermarchés, les rayons restent garnis en pâtes, riz, farine, sucre...
Par contre, c'est du côté des écoles écoles, collèges et lycées que les choses ont changé : ils sont bien animés aujourd'hui, alors qu'ils étaient désertés en mars dernier.

Dans les EHPAD

Les visites étaient interdites dans les Ehpad, des résidents étaient confinés en chambre, prise de repas incluse. Un mur séparait les familles de leurs proches.
Aujourd'hui, entre eux, il n'y a même plus de plexiglas. La vie presque normale a repris ses droits.
 

Une réalité demeure

Entre le premier et le deuxième confinement, il y a une image, qui est restée, une scène qui se passe derrière les vitres des services de réanimation. 
Cette image est toujours la même et toujours aussi dure. Pour les patients toujours plus nombreux dans nos hôpitaux.


Le reportage de Valentin Chatelier et Florentin Nogara, sur une recherche d'images de Catherine Blaison
 
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