Suite à des incidents survenus lors des festivités du 14 juillet, François Rebsamen, président de Dijon Métropole, avait écrit au ministre de l’Intérieur pour lui demander des policiers supplémentaires. Le maire de Dijon a eu gain de cause.
Au mois de juillet, une dizaine de voitures avaient été incendiées et des containers-poubelles détruits dans l’agglomération dijonnaise.Suite à ces incidents, François Rebsamen, président de Dijon Métropole, Thierry Falconnet, maire de Chenôve et Gilbert Menut, maire de Talant, avaient écrit à la ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur.
"La métropole dijonnaise est relativement calme par rapport aux autres, mais je ne veux pas que ça dégénère. Il faut qu’on soit aidé par les pouvoirs publics. Ce ne sont pas nos communes, même avec nos policiers municipaux, qui peuvent faire respecter la tranquillité des habitants la nuit. C’est le rôle de la police nationale, elle le fait bien, mais elle n’a pas les moyens de le faire mieux", déclarait notamment le maire de Dijon.
"Nous manquons de policiers. Le précédent ministre de l’Intérieur avait pris l’engagement d’affecter 30 policiers supplémentaires à Dijon. J’attends qu’il y ait une suite à cela", disait-il.
30 policiers nationaux + 30 policiers municipaux
François Rebsamen a été entendu. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur a décidé d’accorder 30 policiers nationaux supplémentaires à la ville de Dijon."Votre soutien aujourd’hui, et celui en début d’année de Bruno Le Roux, ancien ministre, qui avait répondu favorablement à ma demande, ainsi que l’embauche de 30 policiers municipaux, vont permettre de nettement améliorer la sécurité de notre territoire métropolitain et par là-même la qualité de vie de ses habitantes et habitants", lui a répondu François Rebsamen dans une lettre de remerciements adressée le 12 septembre.