À l'occasion de la Semaine du rein, nous avons rencontré deux habitants de Côte-d'Or touchés par une maladie rénale.
Les maladies du rein sont certes mieux prises en charge aujourd'hui que par le passé, mais elles restent un grand problème de santé publique. Elles sont souvent mal détectées. Un tiers des cas sont traités en urgence, quand leurs effets sur la santé sont déjà graves voire irrémédiables.
Ces maladies sont dites silencieuses, elles ne provoquent pas de symptômes perceptibles. La semaine du rein a un objectif essentiel : sensibiliser au dépistage précoce en encourageant à faire des examens réguliers auprès de son médecin généraliste ou bien même des hôpitaux.
Des dépistages anonymes et gratuits sont organisés à l'occasion de la semaine du rein. En Côte-d'Or, rendez-vous à l'hôpital de Dijon jeudi 14 mars de 10h à 17h. À Talant, à la clinique Bénigne Joly le vendredi 15 mars de 10h à 17h.
Nous avons rencontré deux habitants de Côte-d'Or touchés par une maladie rénale. Ils ont dû être greffé, ils militent aujourd'hui pour le don d'organes.
En France, ce sont aujourd'hui 36 000 malades qui ont déjà pu bénéficier d'une greffe mais 46 000 doivent toujours vivre sous dialyse. Une dialyse qui remet tout en question, elle empêche souvent le malade de travailler, elle le contraint à un régime alimentaire strict et empêche même toute activité physique.
Les maladies du rein ont aussi un coût très important pour notre système de santé. Il est évalué par l'Assurance maladie à 4 milliards d'euros par an.
Semaine du rein : le 14 mars 2019 au #CHU #Dijon #Bourgogne de 9h à 16h30, hall A. Venez vous informer et faire un dépistage gratuit de l’insuffisance rénale
— CHU Dijon Bourgogne (@CHUDijon) 11 mars 2019