Ce vendredi 14 février, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a voté une nouvelle mouture, revue et corrigée, de son avenant à la convention TER qui le lie à la SNCF pour la période 2018-2025. La collectivité affirme faire progresser la qualité du service proposé aux usagers.
Cet après-midi, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a voté à une large majorité une nouvelle version de son avenant n°4 à la convention qui le lie à la SNCF, au sujet des TER. Seul le groupe RN a voté contre.
Quelles avancées pour l'usager ?
Des améliorations ont été portées au contrat avec 3000 places supplémentaires quotidiennement sur la desserte Nord-Bourgogne entre l'Yonne et l'Ile-de-France et 1.200 places suplémentaires sur l'axe Dijon-Besançon les vendredis après-midi.
Un moratoire sur la fermeture des guichets et des gares est acté jusqu'à la fin de l'année. Les réductions d'ouverture de guichets sont également gelées. En certaines gares, ces mesures devaient prendre effet au 1er juillet prochain. Ces projets sont supsendus le temps de développer des solutions alternatives comme la vente de billets dans des commerces de proximité ou par téléphone avec le dispositif "Allô billet !".
Enfin, cet avenant permet aux voyageurs d'acheter son billet à bord d'un TER s'il n'a pas pu le faire en amont faute de guichet ouvert, d'automate en bon état de marche ou tout simplement faute de temps. Il doit se signaler au contrôleur. Un surcoût sera facturé allant de 1 euro à 44 euros, selon le nombre de kilomètres. Seuls les fraudeurs se verront infliger une amende de 50 euros.
Cet avenant à la convention TER a un coût : 501.000 euros. Cela porte le montant de la convention TER à un peu plus de 229,6 millions d'euros.
Point reporté lors d'une session de décembre l'année dernière
Ce sujet avait fait l’objet d’un report de vote lors de la précédente session plénière du 13 décembre 2019.
Ce sont des demandes exprimées de la part d'élus de l'opposition et de la majorité, lors de la séance qui avaient conduit Marie-Guite Dufay (présidente du Conseil Régional - PS) à retirer le point.
Hicham Boujlilat, élu de la Nièvre (PS) avait réclamé en décembre 2019 un report du dossier, sinon il ne le voterait pas.
Il avait condamné la "déshumanisation" croissante du dispositif ferroviaire, la réduction des amplitudes des dessertes, les fermetures de gares...
Des dispositions ont donc été retravaillées entre le Conseil régional et SNCF Mobilités.
Le reportage de M. Barate et R. Liboz avec :
- Marie-Guite Dufay, présidente de la Région (PS)
- Julien Odoul, leader RN à la Région
- Guy Zima, responsable régional CGT Cheminots