De la drogue, des armes et des munitions ont été saisies par les gendarmes et les policiers dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants dans la région dijonnaise.
Comment ce trafic a-t-il été mis au jour ?
Tout a commencé au mois d’octobre 2017 : des renseignements obtenus par les militaires de la brigade de recherches de Dijon ont permis d'ouvrir une enquête pour trafic de stupéfiants dans la région de Dijon.
Des investigations ont été menées pendant plus de deux mois. Elles ont permis de monter une opération qui a été déclenchée mardi 19 décembre. Plusieurs perquisitions ont eu lieu : plus de 500 grammes de résine de cannabis, quelques grammes d'herbe et d'héroïne ont été saisis. Les forces de l’ordre ont aussi trouvé deux armes de poing et des munitions.
Cette opération a abouti à l’interpellation de 8 personnes qui ont été placées en garde à vue. Plus de 20 consommateurs ont été entendus.
A l'issue des gardes à vue, 4 personnes ont été mises en examen pour des infractions à la législation sur les produits stupéfiants. Deux d’entre elles ont été placées en détention provisoire et les deux autres font l'objet d'un contrôle judiciaire.
Comment cette opération a-t-elle été menée ?
Cette opération a été conduite sous l’autorité du parquet et d’un juge d’instruction de Dijon. Elle a mobilisé :
-environ 45 militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Dijon, du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) SABRE de Dijon, du PSIG d’Is-sur-Tille, du groupe d’investigation cynophile (GIC) de Dijon
-des enquêteurs de différentes unités du groupement de gendarmerie départementale de Côte-d’Or
-une équipe cynophile du commissariat de police de Dijon.
"La lutte contre le trafic de stupéfiants, fléau pour la santé publique, est l’une des priorités de la gendarmerie", rappelle le général Olivier Kim, commandant la région de gendarmerie de Bougogne-Franche-Comté et le groupement de gendarmerie départementale de la Côte-d’Or.
Quelles sont les autres actions menées ?
Plusieurs opérations "coup de poing" ont été menées cette année dans la région sur l’autoroute A6.
La plus récente a eu lieu début novembre sur l’autoroute A6, entre Paris et Lyon, un axe par lequel transitent divers trafics. Une vaste opération de contrôles routiers a été mise en place par la gendarmerie.
L’objectif est de jouer sur "l'effet de surprise", précise le général Olivier Kim. Ce type d’opération permet aussi aux gendarmes d'effectuer des fouilles des coffres et des bagages à la recherche de stupéfiants ou d'armes notamment, grâce à une réquisition du Parquet.