Dans la soirée du samedi 1er mai, entre 300 et 350 fêtards se sont réunis dans un hangar désaffecté de Couchey (Côte-d'Or). La fête a duré jusqu'au petit matin malgré la présence de forces de l'ordre. 207 amendes ont été infligées. Deux personnes, dont l'organisateur présumé, ont été interpellées.
La musique ne retentit plus et la fête est maintenant terminée, depuis 6h ce dimanche 2 mai. Dans la soirée du samedi 1er mai, environ 300 personnes venues de Paris, Suisse ou de Saône-et-Loire notamment, se sont réunies dans un entrepôt désaffecté de la zone industrielle de Couchey. Il s'agit de l'ancien magasin de la menuiserie Vial.
Arrivés par vagues successives, d'abord à 18h, puis à 20h, les fêtards auraient même forcé le passage aux gendarmes pour accéder à la fête.
130 gendarmes mobilisés
Prévenues à 20 heures, les forces de l'ordre sont intervenues sur place. Selon le Préfet de Bourgogne-Franche-Comté, Fabien Sudry, 130 gendarmes de Saône-et-Loire, Yonne et Côte-d'Or ainsi que 10 policiers de Dijon ont été déployés sur place. Leur objectif étant de contrôler et de bloquer l'accès au bâtiment à d'autres fêtards.
Les forces de l'ordre ont du faire usage de gaz lacrymogène. Dans la nuit, les gendarmes se sont saisis de la sono diffusant la musique.
Sur cette vidéo (ci-dessous) publiée sur le réseau social Snapchat, de nombreuses personnes dansent au rythme de la musique.
Toujours selon le Préfet, il n'y aurait pas eu de blessés ni de saisie de drogue. En revanche, un poste médical avancé a été mis en place et a permis de prendre en charge neuf personnes alcoolisées et sous l'emprise de stupéfiants.
207 procès-verbaux dressés
Selon nos informations, la fête se serait terminée ce dimanche 2 mai autour de 6 heures du matin. Les forces de gendarmerie sont toujours sur place et ont dressé 207 procès verbaux, notamment pour non-respect du couvre-feu. L'organisateur présumé a été interpellé, il est inculpé pour mise en danger de la vie d'autrui. Une autre personne a également été interpellée.
Depuis le début de la pandémie et l'interdiction de grands rassemblements, plusieurs fêtes illégales ont déjà eu lieu. En avril dernier, c'est sur la commune de Ternant que les gendarmes étaient intervenus pour interrompre une fête rassemblant 50 à 70 personnes.