VIDÉO. Découvrez les coulisses de France 3 Bourgogne pour la journée internationale de la presse

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Rendez-vous chez nous, à France 3 Bourgogne ©Gaël Simon / France Télévisions

Ce mercredi 3 mai, à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, on vous fait découvrir les coulisses de notre rédaction. Comment se préparent nos journaux télévisés ? Quels métiers nous permettent de produire nos émissions ? Deux téléspectateurs sont venus le découvrir.

Nos téléspectateurs les plus fidèles le savent, chaque jour avant nos journaux télévisés, nous vous proposons de suivre l’émission "Rendez-vous chez vous". Le principe : un journaliste de notre rédaction se balade dans une commune de la région et part à la rencontre de ses habitants. Mais ce mercredi 3 mai, nous vous donnons... rendez-vous chez nous.

En effet, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, nous avons accueilli deux téléspectateurs pour leur montrer les coulisses de notre rédaction à Dijon (Côte-d’Or). Ils ont pu suivre une matinée à France 3 Bourgogne et comprendre comment se préparaient nos éditions.

"Je suis venue pour découvrir les métiers qu’on n’a pas trop l’habitude de voir. Je trouve que c’est intéressant de voir comment travaillent les personnes qui nous informent", raconte Elisabeth. Cette aide-soignante de 59 ans, qui vit à Brétigny (Côte-d'Or) fait partie des deux volontaires qui ont visité notre rédaction. Corentin, 21 ans, vient d’Auxerre et est le second participant. "Je produis et anime mon émission qui s’appelle Le Canap’. Et je suis venu à France 3 en tant que passionné de l’audiovisuel".

9h00 : coup d’envoi de la journée avec la conférence de rédaction

Peu après leur arrivée, nos deux téléspectateurs suivent la conférence de rédaction qui constitue le coup d’envoi de la journée à France 3 Bourgogne. Pendant plusieurs minutes, les journalistes et les rédacteurs en chef discutent de l’actualité et des sujets à traiter. Ensemble, ils déterminent le fonqu’auront les journaux en établissant notamment la durée et la forme de chaque reportage.

Dès la fin de cette réunion de rédaction, les journalistes partent sur le terrain pour réaliser leurs sujets. Quant au présentateur du jour, il écrit lui-même ses textes depuis son bureau. Ce jour-là, c’est Arnaud Lefèvre qui est la tête d’affiche du JT. Elisabeth en profite pour  lui demander le parcours à réaliser pour devenir journaliste.

"Souvent, faire une école de journalisme est un critère de sélection. Maintenant avec beaucoup de passion, de curiosité et de motivation, on peut accéder à ce métier par des voies plus détournées et sans avoir le diplôme officiel. Mais faire une école, c’est préconisé".

On nous demande qui nous écrit nos textes. Eh bien c’est moi ! On calcule tout à la seconde car c’est très minuté. Ce midi par exemple, j’ai 4 minutes 28 de temps de parole. Ce n’est pas 4 minutes 40 !

Arnaud Lefèvre, journaliste

Un brin facétieux, sourire en coin, Corentin se demande de son côté comment on se prépare à passer devant les caméras pour présenter un journal télévisé. "On ne s’y prépare pas !, rigole notre journaliste avant de poursuivre. Quand on y va, c’est pour porter le travail d’une équipe, on a travaillé toute la journée et on est là pour valoriser le travail des autres. On est la face visible d’un iceberg".

C’est quoi un bon JT ?

Notre rédaction compte un rédacteur en chef, cinq rédacteurs en chef adjoint titulaires, auxquels il faut parfois rajouter un chef en CDD qui vient pour des missions ponctuelles. Chacun se relaie à la tête du journal télévisé. Ce sont eux qui définissent les sujets à traiter, corrigent ou amendent les reportages. Lors de la visite de nos téléspectateurs, c’est Léonie Bert qui est la cheffe du jour.

Elisabeth lui demande comment nous choisissons l’ordre des sujets dans le journal. "On met toujours l’actualité du jour au début, ça peut être un fait divers, un accident de la route, un sujet de société. Et puis ensuite on met des sujets plus magazines, des sujets plus culture, que les gens apprécient en fin de journal".

Face à Corentin et Elisabeth, la rédactrice en chef adjointe livre les clés d’un bon journal selon elle : "c’est un JT où tout a l’air simple. Le téléspectateur regarde et se dit ‘c’est super, j’ai tout compris’. Un bon JT c’est quand c’est fluide et les enchaînements sont simples. Quand on a retenu l’essentiel".

A quelques mètres du bureau des chefs, le couloir des monteurs. C’est ici que les reportages se concrétisent. Après avoir tourné ses images et réalisé ses interviews, le journaliste travaille en binôme avec un technicien qui monte le sujet avec lui, choisit les plans à mettre et coupe les sons qui seront conservés.

Elisabeth et Corentin assistent au travail de Christophe Tarrisse, notre journaliste sport et de Lucas Clerc. Ensemble, ils travaillent sur le portrait d’une karatéka. Le rédacteur en profite pour répéter à l’oral son commentaire. De quoi interroger Corentin sur son ton. "Il faut avoir une voix neutre non ?".

"J’essaie de faire passer des intonations, des sentiments, que le ton ne soit pas neutre… Chacun a sa voix, mais moi, je travaillais beaucoup devant mon miroir pour m’entraîner et comme je m’adore, je pouvais me voir aussi", rigole Christophe Tarrisse (pour les membres de l’équipe premier degré, rassurez-vous, Christophe Tarrisse n’a aucun égo mal placé).

Ce que Lucas Clerc, qui travaille avec lui ce jour-là, peut confirmer. "Ce qui est intéressant, c’est de travailler ensemble. On ne peut rien faire l’un sans l’autre. On veut sortir quelque chose de bien. C’est satisfaisant. Ce que j’aime beaucoup, c’est de me dire qu’à la fin de la journée on aura quelque chose de fini, de cohérent et qui pourrait plaire aux gens !", confie le jeune monteur.

11h30 : la régie se met en place

Pendant que nos deux visiteurs déambulent dans les couloirs de la rédaction, la régie se met en place et se prépare. Le JT commence dans quelques minutes, Vincent Chapuis est le technicien vidéo en charge des caméras. "On est sept techniciens vidéo à Dijon et la permanence on est 3 ou 4 à différents postes. Dans la régie, on gère les images qui arrivent de différentes sources, caméras, ordinateurs ou des directs sur le terrain", confie-t-il.

Multiples écrans et immense clavier aux petits boutons blancs devant lui, Vincent Chapuis fait la démonstration de son travail à Elisabeth et Corentin. Ainsi, en appuyant sur une touche, il active une caméra. Zoom en avançant une molette et dézoom en la reculant. "Quand on est en direct, si on se trompe, ça se voit car on est le dernier maillon de la chaîne. Il n’y a personne pour rattraper derrière". 

C’est incroyable de pouvoir se coordonner comme ça, de voir que le travail de chacun se retrouve… C’est un travail d’équipe

Elisabeth, téléspectatrice

Pendant ce temps-là, bien loin de l’obscurité de la régie, Arnaud Lefèvre se prépare à la lumière des plateaux. 11h40, celui-ci se fait maquiller. Quelques instants plus tard, le voici en plateau, prêt à présenter le JT.

"Pas trop stressé ?", lui demande Corentin. Mais en grand professionnel, Arnaud se montre serein. "On a tout qui est prêt donc c’est rassurant. Des fois, ça arrive que les reportages nous parviennent pendant le journal donc on est plus stressé". Le voilà parti pour une vingtaine de minutes d’antenne à midi et près de 25 le soir.

Nos téléspectateurs terminent de leur côté la matinée en coulisses où ils observent attentivement le JT. "On se rend compte qu’il y a énormément de travail en amont. C’est super intéressant", conclut Elisabeth. Elle et son acolyte d’une matinée, Corentin, en profiteront pour faire des photos du plateau et immortaliser la matinée avec un cliché en compagnie de l’immense Arnaud Lefèvre.

Et si vous voulez retrouver nos autres Rendez-vous chez vous sur YouTube, c'est sur ce lien.

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