Ce samedi 3 mars, un rassemblement de 200 motards s'est effectué sur le parking du Zénith, au Nord de Dijon, dans le quartier de la Toison d'Or.
A l'appel de la Fédération Française des Motards en Colère de Côte-d'Or, et avec le soutien de la Fédération du Doubs, le rassemblement a pour but de démontrer au gouvernement que les motards ne veulent pas de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires.
Le rassemblement était constitué de 200 motards environ au Zénith de Dijon.
Puis le cortège s'est constitué , atteignant près de 400 motards au centre-ville de Dijon, selon les organisateurs.
L'association 40 Millions d'Automobilistes s'est jointe au mouvement, en invitant aussi tous les usagers de la route à rejoindre le mouvement.
40 Millions d'Automobilistes rappelle dans un communiqué que :
"La grogne continue de monter parmi les automobilistes et l'ensemble des usagers de la route, après l'annonce des nouvelles mesures dites « de sécurité routière » faite par Édouard PHILIPPE à l'issue du Conseil interministériel de Sécurité routière le 09 janvier dernier.
Et c'est surtout l'abaissement généralisé de la vitesse maximale autorisée sur les routes du réseau secondaire prévu pour le 1er juillet prochain qui cristallise l'incompréhension et la colère :
« Comme l'ont démontré les sondages, les Français sont très majoritairement opposés à cette mesure, parce qu'ils savent qu'elle ne permettra pas d'orienter à la baisse le nombre de tués et de blessés sur nos routes. En revanche, ajoutée à un arsenal répressif très performant, la nouvelle réglementation ne manquera pas d'assurer un surplus de revenus très confortable pour l'État, grâce aux amendes des radars » rappelle Daniel QUÉRO, président de « 40 millions d'automobilistes ».
Pour permettre à tous les usagers de se mobiliser et organiser au mieux la contestation, « 40 millions d'automobilistes » a donc décidé de s'allier à la FFMC à l'occasion de manifestations et de rassemblements qui auront lieu à travers toute la France.
« Nous entendons utiliser tous les leviers nécessaires pour faire en sorte que le Gouvernement renonce à cette mesure aberrante. Nous continuons à rencontrer tous les élus et les parlementaires opposés aux 80 km/h, nous mettons sur pieds des actions citoyennes et, bien évidemment, nous serons dans la rue pour clamer notre désapprobation. Nous ne lâcherons rien, parce qu'il est inacceptable que des décisions aussi graves soient prises sans concertation et sans justification » déclare Pierre CHASSERAY, délégué général de l'association."