En Côte-d'Or, la station d'épuration de Binges est attaquée par des ragondins

En Côte-d'Or, le fonctionnement de la station d'épuration de Binges est perturbé par une prolifération de ragondins. La communauté de communes a fait appel à un piégeur agréé.

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Le village de Binges, à l'est de Dijon, rencontre un problème qui ne touche pas directement ses habitants, mais inquiète fortement la communauté de communes. La station de lagunage, qui permet d'épurer les eaux usées, est la cible de plusieurs attaques de ragondins. 

Lorsqu'on arrive sur les lieux, on aperçoit un bassin pratiquement vide. La station n'est plus étanche. La cause ? Des tunnels entre les bassins, creusés par les rongeurs. On aperçoit des traces de pattes, signe de leur passage.

Binges et Etevaux touchés

"Il y a une vraie dégradation, la lagune est extrêmement basse. Normalement, le niveau d'eau doit être bien plus haut, mais avec l'eau qui passe directement dans les galeries, le bassin n'a plus d'efficacité", reconnaît Franck Lévêque, piégeur agréé et responsable des services techniques et de la communauté de communes.

La station de lagunage d'Étevaux est également touchée. Ces rongeurs, importés d'Amérique du Sud au début du 19ème siècle pour leur fourrure, sont classés nuisibles et n'ont aucun prédateur en France. Avec deux à trois portées d'une demi-douzaine de ragondins par an, le problème pourrait s'aggraver.

Un piège bien particulier

Face à cette menace, Franck use de la boîte à fauves. Il s'agit d'une boîte métallique installée sur un passage emprunté par ces mammifères. Dès que le ragondin entre, il marche sur une palette qui la ferme instantanément. Un piège qui s'est montré efficace puisqu'il a capturé quatre rongeurs en deux semaines. "Ce n'est pas suffisant, on sait qu'il y en a beaucoup plus que ça", confie-t-il. 

Par ce moyen, Franck s'assure de ne pas faire de victime collatérale. "On ne peut pas passer par l'empoisonnement, parce que ça risque de toucher d'autres espèces. Là, si on retrouve un autre animal dans la cage, on a juste à le laisser partir. Je viens tous les matins pour vérifier et un jour, un chat s'est retrouvé piégé. On l'a tout de suite relâché", raconte Franck. 

Pour le moment, impossible de chiffrer les dégâts. La communauté de communes doit d'abord faire un diagnostic, mais plusieurs solutions sont envisagées. "On va essayer de tendre le grillage au sol pour empêcher le passage du ragondin, mais pas sûr que ce soit ça qui va l'empêcher de passer", confie Emmanuelle Vacelet, responsable du service eau potable et assainissement de la communauté de communes de Binges.

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