Le journaliste dijonnais Antoine Galindo a été libéré jeudi 29 février. Il était incarcéré depuis une semaine à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie. Les autorités l'avaient accusé de "conspirer en vue de créer le chaos".
"Je vais bien, je suis en bonne santé." Ces mots sont ceux d'Antoine Galindo, adressés à un journaliste de l'Agence France Presse (AFP) quelques minutes avant son départ de l'Éthiopie pour la France. Le 29 février, il a finalement été libéré, après une semaine d'incarcération à Addis-Abeba.
Pour rappel, il avait été arrêté jeudi 22 février dans la capitale éthiopienne en compagnie d'un responsable du Front de libération oromo (OLF), un parti d'opposition au gouvernement. Employé par le média "Africa Intelligence", il était présent sur place depuis plusieurs jours pour couvrir le sommet de l'Union africaine, sorte d'Union européenne en Afrique.
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"Un vrai soulagement"
Présenté à un juge le 24 février, la police l'avait accusé de "conspirer en vue de créer le chaos" dans le pays. Des "accusiations fallacieuses" pour son employeur, qui "ne se basent sur aucun élément tangible permettant de justifier cette privation de liberté prolongée".
#BREAKING: French journalist Antoine Galindo leaves #Ethiopia after releasehttps://t.co/AeJWIfEz54
— CPJ Africa (@CPJAfrica) February 29, 2024
CPJ welcomed the release on Thursday, February 29, of French journalist Antoine Galindo, who was arrested in Ethiopia on February 22, and urged Ethiopian authorities to… pic.twitter.com/Mmz504Gf6y
Il devait à nouveau être entendu par la justice le 1er mars, mais a finalement été libéré plus tôt. Un "vrai soulagement", s'est réjoui Paul Deutschmann, rédacteur en chef du média, "après une semaine très angoissante". Il a lui-même accueilli Antoine Galindo à l'aéroport ce vendredi matin et dit "avoir hâte qu'Antoine revienne à la rédaction, quand il se sentira prêt".
À sa sortie, Antoine Galindo a quant à lui déclaré avoir été "bien traité", malgré les difficiles conditions de détention.