Julie Stéphan, dijonnaise bloquée au Japon par la tempête tropicale Lan : "On a été prévenu moins de vingt heures avant que notre vol était annulé"

Julie Stéphan, traductrice de manga basée à Dijon, est bloquée à l'aéroport d'Osaka, au Japon, à cause du typhon qui touche actuellement le pays. Elle raconte son attente à l'aéroport en attendant de pouvoir rentrer en Bourgogne.

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Julie Stéphan est une traductrice de manga installée à Dijon. Actuellement en vacances au Japon, elle se retrouve bloquée à l'aéroport d'Osaka, au sud de la principale île du pays, Honshû. Un typhon, baptisé Lan, a en effet touché le territoire ces dernières heures. Il a désormais été requalifié en tempête tropicale. 

Qu'est-ce qu'il se passe actuellement à l'aéroport ? 

Un typhon a été annoncé il y a quelques jours déjà. Il devait passer sur Tokyo, mais c'est assez compliqué de savoir la trajectoire finale. Il est passé en plein sur l'aéroport d'Osaka. On a été prévenu moins de 20 heures avant que notre vol était annulé. On est venu quand même à l'aéroport [...] parce que l'on était sûr qu'une fois que le typhon allait être là, tout allait être fermé. 

Quelles sont les informations que vous avez pour un éventuel retour ? 

Aujourd'hui, il n'y a rien du tout. Demain, le typhon sera normalement un petit peu loin [...] mais cela ne se calme pas très vite. Les vols d'hier et d'aujourd'hui ayant été annulés, il y aura autant de passagers à rebooker sur les autres vols.  Il y a des personnes à qui l'on ne propose rien avant le 24-25 août. Comme c'est un cas de force majeure, les compagnies ne sont pas obligées de nous indemniser. 

Qu'en est-il de la prise en charge des passagers en attente ? 

On a eu un sac de couchage, une bouteille d'eau par personne. Il y a une supérette ouverte 24h/24, un fast-food, mais c'est à peu près tout. 

Qu'est-ce que vous voyez depuis l'aéroport ? 

On voit beaucoup de vent, mais après, c'est absolument blanc. Nous n'avons pas de visibilité. 

Comment sont les Japonais dans cette situation compliquée ? 

Ils sont très solidaires. Les employés des magasins sont venus avant que tout ne soit bloqué, et ils ont dormi sur place pour pouvoir travailler aujourd'hui et nous servir. 

Interview réalisée par Arnaud Lefèvre pour Franceinfo

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