Le groupe Circet reprend l'entreprise Scopelec, spécialiste de la fibre, qui compte 300 employés en Bourgogne

L'entreprise Scopelec, spécialisée dans la fibre optique, sera reprise par le groupe français Circet. La décision a été prise par le tribunal de commerce de Lyon ce mercredi 28 décembre. Le sous-traitant d'Orange compte 300 employés et 5 sites en Bourgogne-Franche-Comté.

C’est une décision qu’attendaient les 2 300 salariés de Scopelec, dont 300 en Bourgogne. Ce mercredi 28 décembre, le tribunal de commerce de Lyon l’a annoncé, le repreneur de l’entreprise spécialisée dans l’installation et la maintenance de la fibre optique sera le groupe français Circet.

Circet appartient à un fonds d’investissement britannique, ICG, qui représente 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 250 millions d'euros de trésorerie. Scopelec avait été placée en redressement judiciaire en septembre dernier. Le projet de reprise devrait permettre de sauver 1 049 emplois.

Le tribunal de commerce a préféré le groupe français aux sociétés Alsatis, Kyntus, Solutions 30, Foliateam et Newscope. Ce dernier plan de reprise était porté par le personnel et soutenu par 80 % des employés. Il prévoyait de sauver 1 450 emplois. Mais le parquet a jugé l'offre de Circet plus fiable et solide financièrement. 

4 sites en Bourgogne, 1 en Franche-Comté

En Bourgogne, Scopelec est implanté sur 4 sites : Chevigny-Saint-Sauveur en Côte-d’Or, Torcy en Saône-et-Loire, Nevers-Saint-Eloi dans la Nièvre et Appoigny dans l’Yonne. Dans notre grande région, on peut également rajouter le site de Toulouse-le-Château dans le Jura.

L’entreprise était notamment partenaire de l’opérateur Orange, pour lequel elle assurait la pose de la fibre optique et l’entretien du réseau cuivre. Mais en novembre 2021, Orange lui retire une grande partie du marché. Le géant de la téléphonie et des télécoms représentait 40 % de son chiffre d’affaires.

Scopelec, créé en 1973, est un groupe coopératif et participatif, dont 74,8 % du capital et le pouvoir de décision sont détenus par les salariés. Ce rachat marque la fin de ce modèle. 

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