La semaine dernière, deux hommes étaient agressés puis enlevés à Varois-et-Chaignot puis Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or). Les agresseurs les amenaient dans des bois et leur extorquaient leur carte bancaire. Ce lundi 31 novembre, les gendarmes ont interpellé 4 personnes pour ces faits.
Près de sept jours après les faits, le village de Varois-et-Chaignot (Côte-d’Or) est encore sous le choc. Mercredi 26 octobre, un employé de la boulangerie de la commune est agressé par quatre individus alors qu’il se rend sur son lieu de travail, peu avant 4 heures du matin. L'homme de 34 ans tente de s'enfuir, mais ses assaillants lui sautent dessus, l'un le menace avec une arme sur la tempe tandis que les autres lui donnent des coups de pied.
Cagoulés, les agresseurs le forcent à leur donner sa carte bancaire ainsi que les codes de ses applications en ligne. Après avoir retiré de l'argent, ils relâchent l’employé de boulangerie dans une forêt, entre Chevigny-Saint-Sauveur et Bressey-sur-Tille, à bord d’une voiture. Ils . Les gendarmes sont alors prévenus.
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"Je n'aurais jamais imaginé ça ici. Dans le Bronx, pourquoi pas, mais pas à Varois", nous explique ce mardi 1er novembre le patron de la boulangerie où la victime travaille. Celui-ci a découvert les faits sur les vidéos de la caméra-surveillance installée devant son établissement. Après les faits, l'employé qui vit dans une commune voisine de Varois-et-Chaignot a été en incapacité totale de travail pendant deux jours.
Autre agression et même procédé le lendemain à Nuits-Saint-Georges
Le lendemain, selon nos confrères du Bien Public, un habitant de Nuits-Saint-Georges se rend à son travail aux alentours de 3h00 du matin. Attaqué par deux hommes, il va subir les mêmes violences que l’employé de Varois-et-Chaignot. Le mode opératoire est identique pour au final des billets retirés à la banque après avoir obtenu la carte bleue et le code de la victime.
Saisis de l’affaire par le procureur de la République, Olivier Caracotch, les gendarmes de la section de recherche de Dijon ont interpellé ce lundi 31 octobre à 6 heures du matin 4 hommes, dont des mineurs, soupçonnés d’avoir commis les faits.
Les gardes à vue des suspects sont actuellement en cours. Olivier Caracotch communiquera sur l’affaire ce mercredi 2 novembre au tribunal judiciaire de Dijon.
