“On dirait un requin” : qu'est ce qu'un arcus, ce phénomène météo impressionnant aperçu en Bourgogne ?

Lors des derniers orages en Côte-d'Or, un gros nuage très épais a attiré l'attention des internautes sur les réseaux sociaux. Explications de ce phénomène météo impressionnant, pourtant assez fréquent en Bourgogne.

Une fois de plus, la Bourgogne a vécu une journée très orageuse samedi 7 septembre. De très fortes rafales de vent ont rythmé l'après-midi et le début de soirée, principalement en Saône-et-Loire et en Côte-d'Or. Heureusement, assez peu de dégâts sont à déplorer cette fois-ci, hormis quelques signalements du côté d'Is-sur-Tille et de Nuits-Saint-Georges.

Mais cet épisode d'intempéries a tout de même attiré l'attention des internautes. C'est un nuage bien spécifique qui a fait réagir en cette fin d'été.

Ce phénomène assez impressionnant est un arcus. Il s'agit d'une "structure nuageuse en cas d'orage linéaire", détaille Thibault Mascia, qui gère le compte Météo Côte-d'Or sur X. Selon le spécialiste, un arcus se forme "lorsque l'orage arrive avec de l'air frais sur des secteurs où l'air est plus chaud, ce qui force l'air chaud à monter et à se condenser. Les vents contraires donnent ensuite au nuage sa forme".

En quelque sorte, la formation de ce nuage est donc le signe de l'arrivée imminente d'un orage.

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Un type de nuage fréquent mais particulièrement esthétique ce samedi

C'est justement la forme atypique de ce nuage qui a fait réagir les internautes, certains y voyant même "un requin" dans les commentaires. Rien de bien étonnant pour Thibault Mascia, qui explique que cette forme particulière, ressemblant souvent à un rouleau est caractéristique des arcus. De plus, "le phénomène n'est pas forcément exceptionnel dans la région", selon le spécialiste.

Mais il avoue tout de même que ce nuage photographié ce samedi est "relativement esthétique, et très bien formé, ce qui explique pourquoi il a été très partagé".

Pas de panique si vous souhaitiez observer ce phénomène : il survient en toute saison dans la région, "au minimum une fois par an", assure Thibault Mascia.