On fait appel à eux en cas d’attaque de loup pour l’éliminer, mais leur rôle est plus étendu que cela : celui des louvetiers ou lieutenants de louveterie. Assermentés par l’Etat, ils participent à la régulation d’animaux susceptibles d’occasionner des dégâts.
En Côte-d’Or, la préfecture a lancé récemment un appel à candidatures pour renouveler l'effectif des lieutenants de louveterie, pour une période de 5 ans à partir du 1er janvier 2025.
Leur rôle est historique et il remonte à Charlemagne, qui a instituté les louvetiers en 813.
Quel est le profil des candidats ?
Ils sont chasseurs, détenant leur permis de chasse depuis au moins 5 ans et doivent être âgés de moins de 75 ans.
Ils sont en lien avec les différents acteurs du monde de la chasse et du monde agricole. De par son rôle de représentation de l’Etat, il doit “faire preuve de réserve, d'écoute, d'impartialité, d'objectivité et de rigueur” d’après la Préfecture. Des qualités telles que la médiation, savoir proposer des solutions, organiser des actions, travailler en équipe et rendre compte sont attendues.
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Le louvetier doit aussi avoir une bonne connaissance en matière de sécurité, de chasse et de faune sauvage, y compris au niveau de la réglementation. Ses fonctions, exercées dans l’intérêt général, sont bénévoles. De ce fait, il doit avoir la capacité à assumer matériellement et financièrement les charges qui y sont liées (matériel, déplacements) et faire preuve de disponibilité.
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Quel est le rôle du louvetier ?
Auprès des services de l’Etat que sont l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et la Direction Départementale des Territoires (DDT), il est conseiller technique sur les problèmes particuliers et ponctuels posés par la gestion de la faune sauvage, et peut diriger les interventions et battues administratives (préfectorales ou municipales) et en assure la responsabilité technique.
La définition au sens large du rôle du louvetier est de participer, sous l’autorité du préfet,”à la régulation et à la destruction des animaux non-domestiques susceptibles d’occasionner des dégâts.”
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Son rôle revêt une dimension plus préventive sur les dommages causés par le loup sur les troupeaux domestiques, en mettant en œuvre des tirs de défense en soirée ou à l’aube.
Le louvetier est sollicité également pour la politique de prévention de la propagation de la tuberculose bovine, par son implication dans le dispositif de piégeage des blaireaux.
Le service départemental Côte-d'Or de l'OFB organise régulièrement des sessions d'entrainement au tir pour assurer la formation des lieutenants de louveterie.
