Ses chiens avaient tué tous les animaux d'une basse-cour en Côte d'Or : une femme jugée, quatre ans après les faits

Le 24 décembre 2018, deux chiens s'étaient introduits dans l'étable d'un couple de retraités et avaient massacré leurs animaux. La propriétaire devait être jugée ce lundi 12 décembre au tribunal de police de Dijon, mais le délibéré a été renvoyé.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La justice s'est prononcée sur cette affaire qui avait choqué à Chivres, près de Seurre en Côte-d'Or, fin 2018 : deux chiens en liberté s'étaient introduits chez un couple d'agriculteurs à la retraite qui élevaient des bêtes, et avaient massacré tous leurs animaux.

La propriétaire des deux chiens devait être jugée au tribunal de police de Dijon, ce lundi 12 décembre dans l'après-midi. Mais le délibéré, c'est-à-dire le "verdict" de la justice, a été prorogé au 6 février prochain. Il faudra donc attendre encore avant de connaître la sanction réservée à la propriétaire.

Une quarantaine de moutons, chèvres et poules tués

La nuit du 23 au 24 décembre 2018, il y a presque quatre ans jour pour jour, ces deux chiens (un labrador croisé boxer et un dogue des Canaries) étaient entrés dans le bâtiment fermé du couple de retraités et avaient fait un véritable carnage : tous les animaux étaient morts, soit six moutons, deux chèvres et 33 poules.

Dans ce reportage (attention, certaines images sont dures), le couple d'agriculteurs à la retraite, alors âgé de 84 et 90 ans, témoignait de sa très forte émotion. "Je ne pouvais plus parler quand j'ai découvert ça, j'ai pleuré comme une madeleine", disait Raymonde.

D'autant que le couple a subi une "double peine". Selon le maire de Chivres, contacté ce 12 décembre, la propriétaire des chiens n'était autre que la locataire des deux retraités... "Elle est partie rapidement à la suite de cette affaire et a laissé la maison dans un triste état", se souvient Jean-Marc Chapuis. L'élu, déjà en poste en 2018, se souvient d'une personne peu intégrée, voir carrément hostile, au reste du village.

À l'époque, la propriétaire, jointe par France 3 Bourgogne, avait déclaré : "C’est vrai que c’est un carnage, c’est de notre faute, on le regrette profondément, on s’en excuse auprès de la famille. Mais nos chiens (un labrador croisé boxer et un dogue des Canaries) ne sont pas dangereux. Ils ne sont pas catégorisés et sont bien assurés. L’un des deux chiens est dans le Sud chez moi. En revanche, nous ne souhaitons pas effectuer les expertises."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information