Des actes à caractère sexuel auraient eu lieu à l'école de gendarmerie de Dijon-Longvic. Ils ont été portés à la connaissance de la justice. Une enquête est en cours.
Les faits, qui mettent en cause un des responsables de l’école, ont été révélés en interne le vendredi 2 février 2018."La gendarmerie a aussitôt réagi. L’enquête a débuté le mardi 6 février et l’Inspection générale de la gendarmerie a été saisie le 7 février", a déclaré Eric Mathais, procureur de la République de Dijon, à France 3 Bourgogne jeudi 22 février.
Le procureur de Dijon précise qu’il s’est dessaisi de l’affaire, confirmant une information du quotidien Le Bien Public. Le dossier est désormais entre les mains du parquet de Metz, qui fait partie des juridictions spécialisées en matière militaire.
Le tribunal de grande instance de Metz est chargé d’instruire les affaires mettant en cause des militaires basés à Besançon, Colmar, Dijon, Metz, Nancy.
L’école de gendarmerie de Dijon, inaugurée en 2016, est installée sur l'ancienne base aérienne 102 de Dijon-Longvic.
L’établissement dispense la formation initiale des élèves-gendarmes (sous-officiers de Gendarmerie). La 1ère promotion de l’école de Dijon est sortie le 14 avril 2017.
L’établissement comprend ausssi le Centre National de Formation à la Sécurité Publique, chargé d’assurer la formation continue aux gendarmes APJ (agent de police judiciaire) des unités territoriales.